Résumé

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Précarité chez les candidats à une chirurgie bariatrique et dans une population obèse de Seine Saint-Denis

Dr K. BOUZIDa, Pr JM. CATHELINEb, M. N. KOUACOUc, Dr I. D’ALMEIDAa, Dr C. ARONDELLEa, Dr H. LE CLÉSIAUc, Mme C. LARROQUEc, Mme J. JACONELLIc, Dr R. COHENa

a Médecine Interne, Hôpital Delafontaine, Saint Denis, Saint Denis ; b Chirurgie viscérale, Hôpital Delafontaine, Saint Denis, Saint Denis ; c Centre d’examen de santé CPAM, Bobigny, Bobigny

Il existe une augmentation de la prévalence de l’obésité dans les populations les plus précaires en France. Notre objectif a été d’apprécier le niveau de précarité des candidats à une chirurgie bariatrique et de le comparer à celui d’une population obèse qui consulte dans un centre d’examens de santé voisin de l’établissement.

Nous avons mené une étude observationnelle transversale chez 100 patients candidats à la chirurgie bariatrique. Nous avons mis en relation les données cliniques et les réponses à deux auto questionnaires: le score de qualité de vie BAROS et celui de précarité EPICES (Normale <30,17). Le groupe de référence a inclus 578 sujets avec un IMC ≥ 35 issu d’un groupe plus important de 7812 sujets vus en 2012 au centre de santé de Bobigny.

Pour les 100 patients hospitaliers, l’âge moyen était de 40 ans (extrêmes 17-70 ans),  avec 87 % de femmes et un IMC moyen de 42,6 kg/m2 (extrêmes 31-69). Le score EPICES moyen était de 38,6 donc précaire. Le score BAROS montre que 76% des candidats avaient une mauvaise la qualité de vie. Le groupe de référence de 578 sujets avait un score EPICES moyen de 51 (supérieur à notre population hospitalière). Nous n’avons pas mis en évidence, de relation entre l’IMC et le score de précarité, chez ces deux populations.

Les candidats à une chirurgie bariatrique hospitalier de Saint-Denis sont beaucoup moins précaires qu’une la population obèse voisine. La situation sociale des grands précaires pourrait leur donner moins accès à ce traitement efficace.

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