Résumé

P532

Syndrome métabolique et homocystéine.

Dr S. ELGUEDRIa, Dr A. REZGUIa, Dr M. ELABEDa, Dr A. MZABIa, Dr M. KARMANIa, Dr F. BEN FREDJ ISMAILa, Pr C. LAOUANI KECHRIDa

a Service de Médecine Interne CHU Sahloul, Sousse

Introduction : Le syndrome métabolique (SM) s’associe à plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire dont l’homocystéine. But : Étudier en fonction du taux d’homocystéinémie (Hcy) la sévérité du SM.

Patients et méthodes : L’étude a enrôlé 97 patients atteints de SM (critères de l’IDF 2005). Les patients ont bénéficié d’un examen clinique et d’un bilan biologique.

Résultats : Il s’agissait de 13 hommes et 84 femmes d’âge moyen égal à 57,11 ± 8,8 ans (33–85 ans). L’HTA était présente chez 73,7 % des cas. L’obésité androïde et les troubles de la glycorégulation (96,1 %) étaient les éléments les plus fréquents du SM dans notre population. La dyslipidémie a touché 59,2 % de nos patients (36,7 % avaient une hypertriglycéridémie, 68,8 % avaient une hypoHDLémie et 42,8 % avaient une hypercholestérolémie). Dans notre population, l’Hcy moyenne était de 12,55 ± 3,47 μmol/L et une hyperhomocystéinémie a été notée chez 23,3 % : soit 19,4 % des femmes et 28,6 % des hommes. Une corrélation positive a été notée entre l’Hcy et l’âge (p = 0,02). Les valeurs moyennes de l’Hcy augmentent de façon significative en fonction du nombre de critères du SM (p = 0,009).

Discussion : L’hyperhomocystéinémie est un facteur de risque cardiovasculaire aggravant et potentialisant celui du syndrome métabolique.

Conclusion : D’après nos résultats l’Hcy peut être considérée comme un facteur de sévérité du SM.

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