Résumé

P1-041

La neuroradiologie des bulbes olfactifs dans le syndrome de Kallmann : à propos de 17 cas

M. T. HACQUARTa, Dr A. LTAIEF-BOUDRIGUAb, Pr M. PUGEATc, Dr V. LAPRASd, Dr C. DODEe, Pr F. COTTONd

a Faculté de Médecine Lyon Est ; France ; F69008 ; Lyon, Lyon ; b Groupement Hospitalier Edouard Herriot - Radiologie Ostéo-articulaire et Neuroradiologie ; France ; F69437 ; Lyon, Lyon ; c Fédération d'endocrinologie ; France ; F69500 ; Bron, Bron ; d Centre Hospitalier Lyon-Sud - Radiologie ; France ; F69310 Pierre Bénite, Pierre-Bénite ; e Institut Cochin, INSERM U567, Université René Descartes ; France ; F75014 ; Paris, Paris

Objectif: L'objectif de cette étude observationnelle était d'évaluer la relation entre les signes cliniques et la radiologie dans le syndrome de Kallmann.

Design et patients: Nous avons réalisé une étude observationnelle des IRMs de 17 patients classés cliniquement comme syndrome de Kallmann. Nous avons analysé qualitativement et quantitativement la base du crâne et la région des bulbes olfactifs.

Résultats : Nous avons pu observer une anomalie de la profondeur des sulci chez 16 des 17 patients, ainsi que des anomalies malformatives des fosses olfactives et des angles ethmoïdaux chez 16 patients. Concernant les analyses génétiques, parmi les 13 patients ayant eu un test génétique, 7 mutations ont été identifiées.

Conclusion : L’imagerie apporte un réel bénéfice dans le diagnostic du syndrome de Kallmann. En effet, nous observons dans cette étude une corrélation entre la radiologie et la clinique. L’imagerie permet également de différencier le syndrome de Kallmann des formes non syndromiques d’hypogonadismes hypogonadotrophiques. La génétique dans ce syndrome peut être utilisée en complément de la clinique et de l’imagerie. En effet, dans notre étude, une mutation a été identifiée chez moins de la moitié des sujets.

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