Résumé

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La dystrophie ovarienne et le syndrome métabolique

Dr AEM. HADDAMa, Dr H. SIYOUCEFa, Dr NS. FEDALAb, Dr R. SIYOUCEFc, Pr D. MESKINEa, Pr F. CHENTLId

a service endocrinologie EPH BOLOGHINE, ALGER ; b service endocrinologie CHU BAB EL OUED, ALGER ; c service biologie CHU BAB EL OUED, ALGER ; d service endocrinologie CHU BAB EL OUED, ALGER

Introduction

 

 

La dystrophie ovarienne polykystique  (SOPK) est la plus fréquente des maladies endocriniennes de la femme jeune avec une prévalence estimée entre 5 et 10 %  .En plus des troubles du cycle menstruel et des signes cliniques et biologiques d’hyperandrogénie, la SOPK s'associe souvent à une obésité, une insulinorésistance et un hyperinsulinisme à l’origine d’un syndrome plurimétabolique(SM)

 

Objéctif

 

Rechercher le  SM  dans la SOPK

Patients et méthodes :

C’est une étude rétrospective    portant sur   80 patientes ayant un   SOPK  diagnostiqué selon les critères de Rotterdam 2003. Toutes ont bénéficié d’un examen clinique et d’un bilan biologique recherchant  le SM

Résultats

 

 5O % des patientes avaient une obésité androïde . 36 % des patientes réunissaient les critères du syndrome métabolique.  Les   troubles de tolérance glucosée étaient   notés  dans 33%.

 

 

 Discussion et conclusion

 

L’insulinorésistance est au cœur  de la physiopathologie du  SOPK.  L'incidence du   SM  au cours de ce syndrome  varie de 33 à 46 %   soit  deux fois plus que chez les témoins du même âge   . Les études   moléculaires ont démontré   que ces deux affections partageaient    les mêmes   anomalies ( gènes du récepteur de l’insuline,  gène des protéines   substrats   du récepteur  de l’insuline )

Les patientes ayant un SOPK ont un risque plus élevé de développer un syndrome métabolique, il doit être recherché  et traité   précocement

 

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