Résumé

P526

Risque cardiovasculaire et diabète

Mme N. BEN AMORa, Mlle S. HAMDIb, Mlle H. SFARc, Mlle I. KSIRAd, Dr M. ZARROUKe, Dr O. FENDIf, Pr F. BEN MAMIg

a Résidente en Nutrion, Diabétologie et Maladies Métaboliques à l'Institut de Nutrition, Tunis ; b Résidente en Nutrition, Diabétologie et Maladies Métaboliques à l'Institut de Nutrtion, Tunis ; c Résidente en Nutrition, Diabétologie et Maladies Métaboliques à l'Institut de Nutrition, Tunis ; d Résidente en Nutrition, Diabétologie et Mµaladies Métaboliques à l'Institut de Nutrition, Tunis ; e Médecin de Santé à l'Institut de Nutrition, Tunis ; f Assistante en Nutrition, Diabétologie et Maladies Métaboliques à l'Institut de Nutrtion, Tunis ; g Chef de Service à l'Institut de Nutrition, Tunis

OBJECTIF:

Evaluation du risque cardiovasculaire (RCV) chez des diabétiques et double comparaison.

 

PATIENTS/METHODES :

 Calcul du RCV chez 100 diabétiques de plus de 40 ans, hospitalisés durant Janvier-Février 2014 (50 DT1 et 50 DT2), selon 2 échelles (équation-Framingham et Score-européen) ; analyse des résultats par Excel.

 

RESULTATS :

 En premier, nous avons comparé le RCV selon le type de diabète : le RCV évalué était aux alentours de 2% et de 2.48% respectivement chez les DT1 et DT2 selon le Score européen.  La différence entre les 2 groupes de diabétiques était statistiquement non significative (p=0.063). Par contre avec l’équation de Framingham, la différence entre les 2 groupes était significative (p=0.00003 ; RCV respectivement de 8.55% et de 15.46%)

 

En second, nous avons comparé  le RCV selon l’équation utilisée. Pour les DT2, la différence entre Score européen et Framingham n’était pas statistiquement significative (p=0.108) mais pas pour les DT1 (p<0.000001).

 

DISCUSSION :

 

Le RCV est normalement défini comme étant la probabilité de survenue de maladies cardio-vasculaires symptomatiques dans les 10 ans. Néanmoins, le modèle de Framingham prédit uniquement la survenue d’un évènement coronarien qu’il soit fatal ou non ; le Score Européen  prédit la survenue de tout événement cardio-vasculaire devant obligatoirement conduire au décès.

 

 Il existe de nombreux points à résoudre avant une utilisation large, consensuelle et efficiente de ces équations de risque, tel qu’une adaptation de l’échelle à la population maghrébine et la prise en considération d’autres facteurs  (durée d’évolution du diabète,  fréquence des hypoglycémies,…).

 

 

 

 

 

 

 

           

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           

 

           

 

 

 

 

           

           

 

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