Résumé

P541

Evaluation du niveau de connaissance de la maladie chez les diabétiques de type 1

M. Azzouz*a (Dr), R. Hannachia (Dr), A. Meftaha (Dr), H. Baghousb (Dr), A. Boudibaa (Pr)

a service de diabétologie CHU Alger centre, Alger, ALGÉRIE ; b service de diabétologie CHU Alger centre, Alger, ALGÉRIE

* dr_malhazzouz@yahoo.fr

Objectif :

Evaluer le niveau d’éducation des diabétiques de type 1 au sein de la consultation.

Matériel et méthode :

Chez 100 patients âgés de 15 à 50 ans, diabétiques de type 1 depuis au moins 2 ans , nous avons évalué le niveau de connaissance de la maladie.

Résultats :

89 % des patients avouent ne pas être encore « habitués » à la maladie. 70 % seulement sont sous schéma optimisé basal-bolus. 13 % des patients oublient au moins une fois par semaine leur injection d’insuline. 51 % des patients savent qu’ils n’observent pas les règles diététiques notamment concernant le pain les fruits et les boissons. 22 % n’observent pas l’autosurveillance. Seuls 24 % pratiquent plus test par jour.L’autocontrôle est celle-ci est parfois aléatoire devant des signes cliniques d’hyperglycémie, anticipatoire devant un repas riche en hydrate de carbone sans tenir compte toutefois des résultats de la glycémie capillaire 66 % des patients n’ont une notion sur le glucagon. 33 % des patients ont eu au moins 2 hospitalisations dues à la maladie. Malgré les conseils de leurs médecins,67 % ont pratiqué le jeûne pendant au moins 10 jours avec des hypoglycémies fréquentes.

Conclusion :

Le diabète de type 1 est une pathologie lourde du fait de la contrainte de la multiple injection et l’autosurveillance pluriquotidienne qu’il impose. De ce fait l’adhésion au traitement est difficile. L’éducation thérapeutique permet en grande partie d’améliorer l’observance thérapeutique et l’équilibre glycémique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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