Résumé

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Paralysie périodique hypokaliémique thyréotoxique à propos d'un cas

S. Leghlimi*a (Dr), FZ. Benbouchtaa (Dr), K. Hakkoua (Dr), A. Chraibia (Pr)

a Service d'endocrinologie- diabétologie et Nutrition , CHU- Rabat, Université Med V, Rabat, MAROC

* s.leghlimi@gmail.com

Paralysie périodique hypokaliémique thyréotoxique

à propos d’un cas

Introduction

La paralysie périodique thyréotoxique hypokaliémique (PPHT) est une complication neuromusculaire de l’hyperthyroïdie, rare (2%). Elle touche le sujet jeune de 20 à 40ans, le plus souvent de sexe masculin.

Nous rapportons l’observation d’un patient suivi pour une paralysie périodique.

Observation

Il s’agit d’un patient âgé de 35 ans, ayant comme antécédent un goitre, suivi pour PPHT diagnostiquée devant :

- Cliniquement : tétraparésie regressive, récidivante

- Biologiquement :

-Hypokalièmie à 2 meq/l

- une hyperthyroïdie :TSH= 0 UI/ml FT4= 2,23 ng/ml FT3=7,47pg/ml

-IRM cérébrale et médullaire ainsi que l’électromyogramme sont sans particularité .

Le patient est mis sous traitement substitutif de l’hypokaliémie ainsi que sous antithyroïdiens de synthèse avec bonne évolution clinico-biologique

Discussion

La PPHT correspond à une paralysie neuromusculaire accompagnée d’une hypokaliémie, secondaire à une thyréotoxicose. Il s’agit d’une urgence diagnostique et thérapeutique. En effet sa gravité réside dans les troubles du rythme cardiaque secondaires à l’hypokaliémie.

Les pompes Na+/K+ ATPase, acteurs majeurs de l’influx du potassium

dans les myocytes, jouent un rôle prépondérant dans la physiopathologie de la PPHT.

Elle se manifeste par des épisodes récurrents de faiblesse musculaire pouvant aller jusqu’à la tétraparésie ou la paralysie complète flasque et qui durent de deux heures à deux jours.

Le traitement doit être à la fois symptomatique et étiologique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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