Résumé

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Histophysiologie du vagin chez le merion de libye, meriones libycus, rongeur gerbillide nocturne, au cours du cycle saisonnier de reproduction

S. Smaï-Hamdidouchea (M.), R. Menad*b (M.), M. Belhocinea (Dr), T. Gernigonb (Pr), F. Khammarb (Pr), JM. Exbrayatc (Pr)

a , Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides, Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumédiene, DZ-16111 EL ALIA, Alger, ALGÉRIE ; b Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides, Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumédiene, DZ-16111 EL ALIA, Alger, ALGÉRIE ; c Université de Lyon, UMRS 449, Laboratoire de Biologie Générale, Université Catholique de Lyon et Laboratoire de Reproduction et de Développement des vertébrés de l’École Pratique des Hautes Études EPHE, 25 rue du Plat, 69288 Lyon Cedex 02, Lyon, FRANCE

* menadrafik@gmail.com

Les organes reproducteurs sont la cible des hormones stéroïdes ovariennes, leur activité change avec les variations des taux sanguins circulant au cours des différents états physiologiques. Le mérion de Libye présente une reproduction saisonnière. Le vagin, examiné en coupe histologique, montre en période active (printemps, début de l’été) et en oestrus, un épithélium de revêtement pluristratifié est fortement kératinisé et squameux. Au métaoestrus, l’épithélium de surface apparaît histologiquement peu modifié et caractérisé par une infiltration leucocytaire qui débute d’abord dans le tissu conjonctif puis vers l’épithélium de revêtement. Au dioestrus, l’épithélium de surface diminue d’épaisseur ; il est envahi de leucocytes. Au proestrus, le développement de l’épithélium vaginal est net ; ceci reflète une prolifération cellulaire ; l’infiltration leucocytaire disparaît de la muqueuse. En période de repos sexuel, l’atrophie de l’épithélium de surface est nette ; celui-ci est caractérisé essentiellement par la présence de nombreux leucocytes. L’étude immunohistochimique montre en période active que les récepteurs des oestrogènes et de la progestérone sont essentiellement cytoplasmiques d’intensité variable durant le cycle oestral ; à l’exception de la phase d’oestrus, quelques cellules épithéliales de surface décèlent un immunomarquage nucléaire. En période de repos sexuel, ces récepteurs exhibent constamment un signal cytosolique moins intense que celui de la période de reproduction. Ces variations saisonnières histo-physiologiques du vagin contribuent à l’adaptation du mérion de libye à son environnement hostile par la mise au repos de cet organe.

Mots clés : - Vagin- Variations saisonnières-Immunohistochimie- Histologie- Physiologie- Meriones libycus.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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