Résumé

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Association non fortuite de lymphome thyroïdien et de thyroïdite d'Hashimoto. Surveillance per-thérapeutique difficile.

C. Faurea (Dr), S. Barbata (Dr), A. Mohnb (Dr), N. Razafindramarob (Dr), O. Messicab (Dr), JP. Ory*b (Dr)

a CHI de la Haute Saône, Vesoul, FRANCE ; b CHI de la Haute-Saône, Vesoul, FRANCE

* jp.ory@libertysurf.fr

1 - Introduction

Un goitre compressif rapidement évolutif amène à suspecter un cancer anaplasique, une thyroïdite de Riedel, un lymphome.

Attendu l'atteinte thyroïdienne, le patient est fréquemment adressé à l'endocrinologue pour diagnostic et propositions thérapeutiques.

L'observation rapportée témoigne de la nécessité du travail coopératif et les surprises peuvent être nombreuses.

2 - Observation

Mme C., 57 ans, est hospitalisée du 28.09 au 09.10.2013 pour prise en charge d'un goitre eu-thyroïdien compressif. La ponction biopsie sous scanner permet d'affirmer un lymphome B diffus à grandes cellules, classé stade 4. La patiente va bénéficier de trois lignes de chimiothérapie, mais l'évaluation par Tep-scan (le 4ème effectué dans le suivi) retrouve une fixation isolée thyroïdienne. La thyroïdectomie est retenue, révélant une thyroïdite d'Hashimoto et l'absence de cellule lymphomateuse résiduelle.

3 - Discussion

- Le lymphome thyroïdien B diffus à grandes cellules classé stade 4 et dont l'évolution va caractériser le caractère réfractaire, reste une maladie particulièrement sévère.

- Dans les moyens de surveillance, le Tep-scan est recommandé, mais la pertinence requiert interprétation.

L'association à une seconde pathologie thyroïdienne telle une thyroïdite d'Hashimoto est un élément parasite majeur. La décision chirurgicale ablative paraît avoir été salvatrice et a permis le diagnostic de maladie d'Hashimoto associée.

Le lien thyroïdite lymphocytaire et lymphome thyroïdien reste particulièrement complexe sur un plan cyto-génétique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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