Résumé

P411

Immunoexpression de l’aromatase au niveau de l’appareil reproducteur mâle et femelle du rat des sables.

A. Boubekria (Dr), R. Menad*a (Dr), T. Gernigona (Pr), F. Khammara (Pr), JM. Exbrayatb (Pr)

a Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB)- Faculté des Sciences Biologiques (FSB), El Alia, Bab Ezzouar, Alger, ALGÉRIE ; b Université de Lyon, Laboratoire de Biologie Générale et Université Catholique de Lyon, Laboratoire de Reproduction et Développement Comparé, Lyon EPHE., 25, rue du Plat, 69 288 Lyon, Lyon, FRANCE

* menadrafik@gmail.com

Objectif : Le but de ce travail est de rechercher l’implication de la P450 aromatase dans la fonction des organes reproducteurs du rat des sables, modèle animal pour de nombreuses pathologies.

Matériel et méthodes : Les techniques d’immunohistochimie indirecte sur coupes de paraffines ont été réalisées sur les organes reproducteurs d’individus sexuellement matures pendant le cycle de reproduction.

Résultats : Dans l’épididyme, l’immunoexpression de la P450 aromatase est localisée dans le cytoplasme des cellules principales et des cellules musculaires lisses entourant le tube épithélial. Cette immunoréactivité persiste en saison de repos sexuel dans le cytoplasme supranucléaire de ces cellules. Chez la femelle, l’appareil reproducteur régresse peu en période de repos. L’épithélium et la musculeuse des trompes, sont constamment immunopositifs; le chorion est constamment négatif. Le revêtement et les glandes utérines sont immuno-positifs, le stroma sous épithélial parait plus intense que le stroma profond, le myomètre est immuno-marqué. En période de repos, le marquage épithélial endométrial est constant. La paroi vaginale présente un net marquage du revêtement épithélial en œstrus. Au repos saisonnier, l’épithélium relativement mince, est encore immuno-positif; le chorion est encore immuno-négatif alors que la musculeuse parait plus intensément marquée.

Conclusion : Ces résultats laissent supposer que même pendant la saison de repos où les concentrations de testostérone sont réduites, l’épididyme produirait des quantités optimales d’estradiol nécessaires à son fonctionnement. Chez la femelle, l’enzyme contribuerait à une production locale d’œstrogènes qui auraient une double origine. Ces résultats seront présentés et discutés.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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