Résumé

P167

Profil de l’hyperthyroïdie au service d’endocrinologie du CHU de Fès (a propos de 181 cas).

I. Yassine*a (Dr), I. Damounea (Dr), H. El Ouahabia (Pr), F. Ajdia (Pr)

a service d'endocrinologie ,CHU HASSAN 2, Fes, MAROC

* imaneyass@gmail.com

Introduction :

L’hyperthyroïdie constitue la seconde endocrinopathie après le diabète. Elle désigne l’ensemble des manifestations liées à une hyperproduction d’hormones thyroïdiennes, L’étiologie conditionne les modalités de prise en charge thérapeutique et le pronostic.

Matériels et méthodes :

Étude descriptive rétrospective sur 4 ans ayant inclue 181 patients et analysant les aspects cliniques, biologiques et thérapeutiques de l’hyperthyroïdie.

Résultats:

L’âge moyen des patients est de 48,4 ans, avec une nette prédominance féminine (90 %). Le mode de découverte était soit : des signes cliniques d’hyperthyroïdie (60%), un goitre (22%), ou fortuit (18%). Les signes cliniques retrouvés : tachycardie (57,4 %), asthénie physique (50 %), ou des signes extra thyroïdiens ( 14%) . Sur le plan biologique : la TSHus était basse (100 %) avec une moyenne de 0,04 uui/ml, FT4 élevée (79,5% ), une LT3 élevée ( 78%) ,des TRAK positifs dans 20,1 % des cas , et des anti TPO positifs ( 16%) . Concernant les étiologies : goitre multi nodulaire toxique (80 %), maladie de Basedow (16%), adénome toxique (2 cas).

Tous nos patients ont eu un traitement médical initial par les antithyroïdiens de synthèse et dans 25 % des cas, un traitement par bêtabloquants. Comme effets secondaires, nous avons noté la survenue d’un prurit (2 cas), et d‘une leuco neutropénie (19 cas). Un traitement radical a été réalisé dans 70% des cas.

Conclusion:

L’hyperthyroïdie est fréquente chez les femmes quarantenaires. L’expression clinique est polymorphe. Le GMHN toxique est l’étiologie la plus rencontrée suivi de la maladie de basedow.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

afficher le poster