ML. Maazou*a (Dr), A. Nestora (Dr), EO. Hanana (Pr), A. Faridaa (Pr)

a Service d’Endocrinologie, Diabétologie, Maladies Métaboliques et Nutrition CHU Hassan II., Fès, MAROC

* mm.larwanou@gmail.com

Introduction

Les adénomes hypophysaires non sécrétants (AHNS) sont relativement rares mais graves par leur retentissement endocrinien et ophtalmologique. Le but de notre étude c’est d’analyser les aspects cliniques, biologiques, ophtalmologiques et neuroradiologiques.

Patients et méthodes.

Etude rétrospective portant sur 24 patients suivis pour adénome hypophysaire non sécrétant.

Résultats.

L’âge moyen au moment du diagnostic est de 48,7 ± 16,49 ans (extrêmes 14-73 ans), le sexe ratio F/H est de 1,6. Les circonstances de découverte sont des céphalées (83,3 %), troubles visuels (87,5 %). Parmi les patients, 12,5 % avaient une apoplexie au moment du diagnostic et un déficit antéhypophysaire était retrouvé dans 44,9 % de cas. Une hyperprolactinémie de déconnection est notée dans 38,1 % des cas. Sur le plan radiologique, il s’agit d’un macroadénome dans 79 % des cas, dont 70.8% avec retentissement visuel compliqué de cécité dans 16.7%. Chirurgie faite chez 66.7%, les autres 3.8% ont refusé la chirurgie, l’évaluation à 3 mois note une exérèse complète dans 75% de cas. Une reprise chirurgicale à 1 an a été faite dans 16,7% de cas, 8.3% des patients avec résidu tumoral post opératoire traités par radiothérapie.

Conclusion.

L’AHNS touche les deux sexes avec prédominance féminine. Il y a prédominance des macroadénomes, engendrant des complications ophtalmologiques et endocriniennes. La chirurgie mène à l’amélioration clinique, mais les rechutse sont fréquentes.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.