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Y. El Guettabi*a (Dr), H. Lazraka (Dr), H. Iraqia (Pr)

a CHU, Rabat, MAROC

* yatrjo@gmail.com

Introduction :

La prévalence des troubles des conduites alimentaires (TCA) apparaît plus élevée chez les

diabétiques que chez la population générale. Leur dénominateur commun est une focalisation extrême sur les questions d’ordre alimentaire et le besoin de maîtrise du poids.

Objectif de l’étude : Étudier la prévalence des TCA chez les diabétiques

Méthodologie :

Étude prospective.

Population : 81 patients diabétiques hospitalisés au service d’endocrinologie au CHU/Ibn Sina

L’évaluation s’est faite par un questionnaire étudiant les caractéristiques sociodémographiques, les antécédents, les caractéristiques du diabète et le dépistage des TCA par le questionnaire/SCOFF.

Résultats : Corrélation significative entre :

Type de diabète/sexe et IMC.

Manipulation de l’insuline/TCA, antécédents personnelspsychiatriques, antécédents familiaux de diabète et complications du diabète.

Discussion et conclusion :

Dans notre étude, les TCA ont été retrouvés chez les diabétiques avec un taux de

prévalence de 38,3 %, soit 47,3 % pour le DT1 et 35,4 % pour le DT2.

Concernant le profil des diabétiques avec TCA ; chez les DT1, il s’agit le

plus souvent d’un homme, âgé moyennement de 26 ans, IMC moyen de 17,8, célibataire, de

niveau socio­économique moyen, ayant des complications. Chez les DT2, il

s’agit le plus souvent d’une femme, âge moyen 56 ans, l’IMC moyen est de 32,5, mariée, non

ou faiblement instruites, d’un niveau socio­économique moyen, avec antécédents

familiaux et complications de diabète.

Les TCA seraient présents chez les diabétiques à un niveau

plus élevé que dans la population générale. Ils peuvent conduire à un mauvais contrôle

métabolique, des hospitalisations répétées et des complications sur le long terme.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.