A. Haddouche*a (Dr), Y. Viviena (Mlle), E. Deberlesa (Mlle), R. Morellob (Dr), Y. Reznika (Pr)

a Service d'Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques, CHU Côte de Nacre, Caen, FRANCE ; b Département de recherche Clinique et Statstiques, CHU Côte de Nacre, Caen, FRANCE

* haddouche_aini@yahoo.fr

Nous avons exploré au CHU de Caen entre 01/2010 et 06/2015 173 hypertendus avec HTA : grade 2/3/résistante, +hypokaliémie, +incidentalome. L’hyperaldostéronisme primaire (HAP) était dépisté par le rapport aldostérone/rénine (RAR) et confirmé par une aldostéronémie (A) basale élevée ou un freinage insuffisant après charge sodée IV (n=120) (cf poster Vivien et coll.). L’HAP était confirmée chez 59 patients et exclue chez 114 (HE). La TDM et/ou le cathétérisme des veines surrénaliennes (KTVS) différenciaient les adénomes (AD, n=34) des hyperplasies (HS, n=25). La pression artérielle (164/90 vs 145/83) et le nombre d’anti-HTA (2.7 vs 1.8, p<0.001) étaient significativement plus élevés pour AD/HS que pour HE. On observait une hypokaliémie chez 83% des AD vs 63% des HS et 22% des HE et une A basale pour AD et HS > HE (p<0.001). L’A basale et après charge sodée IV n’était pas différente entre AD et HS. Il existait une séparation complète de l’A post-charge des HE vs AD/HS. Parmi les 34 AD, 10 étaient identifiés par TDM seul et 24 par cathétérisme (15 concordants, 9 discordants vs TDM). 26/34 AD ont bénéficié d’une surrénalectomie (pour 8 : contre-indication ou refus de la chirurgie). 19/25 HS ont eu un suivi longitudinal, tous étaient traités médicalement. L’HTA était mieux contrôlée après chirurgie d’un AD qu’après traitement médical d’une HS (- 30±8 vs - 22±13 mm Hg) avec 1,4±1,3 vs 2,1±0,9 anti-HTA pour AD et HS respectivement, dont 9 AD sans anti-HTA. Après traitement, 96% AD vs 89.5% HS étaient normokaliémiques.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.