G. Abid*a (Dr), N. Cheikhrouhoub (Dr), N. Charfib (Dr), Y. Hentatia (Dr), H. Fouratia (Dr), M. Abidb (Pr), Z. Mnifa (Pr)

a Service radiologie CHU Hédi chaker, Sfax, TUNISIE ; b Service endocrinologie CHU Hédi chaker, Sfax, TUNISIE

* nesrina87@live.fr

Introduction:

Le déficit partiel en GH est une forme peu symptomatique mais qui est très importante à reconnaitre vu son impact pronostique.

Patients et méthodes:

Il s’agit d’une étude rétrospective, elle a porté sur 9 cas de déficit partiel en GH confirmé par et ayant eu une exploration par une IRM hypophysaire colligés au service d'endocrinologie du CHU Hédi Chaker de Sfax.

Résultats:

Notre série est faite de 6 filles et 3 garçons avec un sexratio (H/F) de 0.33.L’age moyen de constatation du retard était de 11,3±4.5ans. Le taux de consanguinité parentale était de 44%.

Les antécédents personnels étaient dominés par l’accouchement par siège (55%). Aucun cas de souffrance néonatale ou hypoglycémie néonatale n’a été rapporté.

La présentation clinique au diagnostic était faite d’une taille moyenne de -3.14DS, une acromicrie dans 11% des patients, adiposité abdominale pour 11% des patients et un faciès poupin pour 33 %.

Le déficit somatotrope partiel est confirmé dans tous les cas, avec un pic moyen de 9.74 mUI/ml associé à un déficit gonadotrope dans 1 cas, corticotrope dans 1 cas et thyréotrope dans 1 cas.

L'exploration IRM de l'hypophyse montrait la présence d'anomalies hypophysaires faites d'hypoplasie de l'antéhypophyse pour 22%, de tige pituitaire grêle pour 22% et de posthypophyse ectopique pour 22% des patients. D’autres anomalies radiologiques cérébrales associées ont été objectivées chez 11% des patients.

Conclusion:

La reconnaissance des caractéristiques cliniques,hormonales et radiologiques est primordiale pour ne pas passer à coté d’un déficit patiel en GH devant un retard de croissance peu sévère.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.