S. Rouf*a (Dr), H. Aynaoua (Dr), M. Bouzianeb (Pr), T. Harroudia (Pr), H. Latrecha (Pr)

a centre hospitalier universitaire Mohamed VI, Oujda, MAROC ; b centre hospitalier universitaire Mohamed VI, O, MAROC

* roufsiham@gmail.com

Objectif : L’hyperthyroïdie est une pathologie fréquente et essentiellement féminine. La prise en charge thérapeutique dépend de l’étiologie responsable. Le But du travail est de déterminer le profil clinique et étiologique de l’hyperthyroïdie.

Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude prospective menée au service d’endocrinologie-diabétologie du CHU Mohammed VI d’Oujda, Colligeant ainsi 80 cas sur une période de 3 ans ce qui plaide la fréquence de cette pathologie en endocrinologie.

Résultats : Il s’agissait de 80 patients d’âge moyen de 44 ans avec une forte prédominance féminine. Le motif de consultation était principalement l’hyperthyroïdie chez la moitié des patients (56.3%). Les signes cliniques retrouvés ont été une palpitation (78,8%), perte de poids (56,3%), tremblement (50%) et une exophtalmie (14%). Sur le plan biologique la TSH était d’une moyenne de 0.1 mui/l, une FT4 élevée à 43 pmol/l. les anticorps anti TPO positifs chez 54% des cas et les Ac anti R-TSH chez 50%. Le profil étiologique de l’hyperthyroïdie a montré une maladie de Basedow ou un goitre basedowifié (53%), un goitre nodulaire (36%). Le nodule toxique (5%), une Hashitoxicose (5%), une thyrotoxicose gestationnelle transitoire dans un cas. 97,5% des patients ont été mis initialement sous carbimazole avec une dose moyenne de 30 mg. Un traitement radical (thyroïdectomie totale, irrathérapie) a été réalisé chez 22.5% des patients.

Discussion : plusieurs étiologies peuvent être à l’origine d’une hyperthyroïdie. La maladie de basedow reste la cause la plus fréquemment incriminée néanmoins la pathologie nodulaire est à ne pas négligée.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.