NS. Fedala*a (Dr), F. Chentlia (Pr), D. Meskineb (Pr), AEM. Haddamb (Dr)

a Service endocrinologie Bab el oued, Alger, ALGÉRIE ; b Service endocrinologie Bologhine, Alger, ALGÉRIE

* fedala16@gmail.com

INTRODUCTION

L’hypophysite est rare (0,88 % des pathologies hypophysaires). Les signes cliniques et radiologiques ne sont pas spécifiques et l’évolution est variable.

OBJECTIF

Rapporter les aspects cliniques et évolutifs des hypophysites

POPULATION, METHODOLOGIE

étude rétrospective des patients porteurs d’hypophysite suivis entre janvier 2000 et avril 2016. Les patients ont bénéficié d’une exploration clinique , biologique et neuroradiologique. Toutes ont été mises sous glucocorticoides . Des réévaluations régulières étaient faites.

RESULTATS

15 patientes ont été recensées. L’age moyen était de 32±0,12 ans (26-48).Le motif de consultation : DI ( 24%), céphalées (20%), I corticotrope (16%) aménorrhée secondaire (40%).L’hypophysite est découverte au décours d’une grossesse dans (20%). Le bilan hormonal  :

I corticotrope isolée 24%, IAH dissociée cortico thyréotrope 40% des cas , IAH globale 20% , IH globale 56%. Un syndrome chiasmatique était noté dans 16%

L’IRM HH a montré une grosse hypophyse avec réhaussement intense après injection de gadolinium dans 65%, une selle vide dans 35% . La recherche d’autres maladies autoimmunes s’est révélée positive dans 30% . La réponse aux glucocorticoïdes a noté une diminution du volume hypophysaire dans 70% et une disparition des troubles ophtalmologiques à l’exception d’un cas dont l’aggravation a nécéssité une chirurgie .

Aprés un recul moyen de 8 ans il y’avait une persistance des troubles hormonaux .

DISCUSSION,CONCLUSION

L’hypophysite est une pathologie autoimmune responsable de troubles hormonaux et neuroophtalmologiques variables. Son diagnostic et sa prise en charge doivent être précoces afin de réduire la morbidité qui lui est associée

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.