S. Hamdi*a (Dr), I. Kammouna (Pr), E. Haouata (Dr), H. Kandaraa (Dr), L. Ben Salema (Pr), C. Ben Slamaa (Pr)

a Service d’endocrinologie et des maladies métaboliques, Institut National de Nutrition, Tunis, TUNISIE

* hamdisouhaila@gmail.com

Objectifs

Evaluer le niveau de connaissances d’un groupe de patients diabétiques hospitalisés pour déséquilibre glycémique.

Méthodes

Etude transversale sur 60 patients (37 femmes), diabétiques de type 1 (n=22) ou 2 (n=38), âgés de 15 à 65 ans, sous insuline depuis au moins un an, hospitalisés pour diabète mal équilibré(HbA1c> 8%).

Pour évaluer le niveau de connaissances sur le diabète, nous avons procédé au test d’évaluation des connaissances sur le diabète du Michigan.Le test a été traduit en arabe facile. Les patients analphabètes(n=10) ont été interrogés directement. Ce test comporte 23 items visant à évaluer les connaissances sur les règles hygiéno-diététiques, l'activité physique, le contrôle glycémique, les soins des pieds, les complications, l'hypo et l'hyperglycémie. Ces items sont divisés en deux parties:14 items généraux et 9 items pour les patients traités par insuline. Le score total qui varie entre 0 et 23 est converti en pourcentage.

Résultats

L’âge moyen était de 43,07±17,29ans. Les deux tiers avaient des lecteurs glycémiques mais seuls 31,7% pratiquaient une autosurveillance glycémique. L’HbA1c moyenne était de 11,5±1,8%.Le niveau moyen global du test de connaissance était de 60,37%.Le score de connaissance sur l'utilisation de l'insuline étai meilleur chez les diabétiques de type 1(75,23% vs 57% ;p=0,001).Les participants qui étaient plus âgés, qui avaient un degré d’instruction plus faible et qui réalisaient moins d’autosurveillance glycémique avaient un niveau de connaissance plus faible(p=0,005).

Conclusions

Des actions visant à une meilleure éducation des diabétiques et à la promotion de l'autosurveillance sont nécessaires afin d'améliorer la prise en charge du patient diabétique.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.