S. Regaig*a (M.), C. Nadiaa (Dr), F. Hadjkacema (Dr), L. Affesa (Dr), S. Kammounb (Dr), L. Zouaric (Pr), M. Abida (Pr)

a Service d’endocrinologie et diabétologie de CHU Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE ; b Service de medecine communautaire et préventive CHU Hédi Chake, Sfax, TUNISIE ; c Service de psychiatrie C CHU Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE

* Sofien_reg@yahoo.fr

Objectif

Notre recherche a pour objectif d’étudier l’obésité et sa relation avec l’image corporelle chez des adolescents de la ville de Sfax Tunisie.

Méthodes

Notre population était constituée de 1612 élèves âgés entre 15 et 18 ans. Des mesures anthropométriques étaient prises pour tous les participants. Chaque sujet était invité à indiquer après visualisation des figurines de Stunkard celle qui lui correspondait le mieux <corps perçu> et celle qui correspond à ce qu’il/elle voudrait être <corps idéal>. La différence entre le corps idéal et corps perçu est interprétée comme une mesure de l’insatisfaction corporelle.

Résultats

Il s’agissait de 1613 (912 filles et 701 garçons) adolescents d’âge moyen de 16,6 ± 0,91 ans. La prévalence du surpoids et d’obésité était respectivement de 19, 2% (filles 21,1% et garçons 16,7%) et 4,4% (filles 3,3% et garçons 5,8%). La moyenne du score pour (corps perçu) était de 4,52±1,27 et pour le (corps idéal) était de 4.32±0.92.

La fréquence de satisfaction corporelle dans notre population était de 33.7% (surpoids 16,5% et obèses 8,4%). Cependant, la fréquence de l’insatisfaction corporelle (être plus mince) était de 39.7%(surpoids 73,4% et obèses 90%). Aussi, la fréquence de l’insatisfaction corporelle (être plus grosse) était de 27.1% (surpoids 10% et obèses 1,4%).

Conclusion

Nos résultats confirment l’impact de l’obésité sur l’image corporelle et l’importance majeure d’une distinction objective dans la prise en charge des adolescents obèses.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.