A. Aouama (Dr), W. Marrakchi*a (Dr), I. Koolia (Dr), H. Ben Brahima (Pr), C. Loussaiefa (Pr), A. Toumia (Pr), M. Chakrouna (Pr)

a Service des Maladies Infectieuses Hôpital Fattouma Bourguiba, Monastir, TUNISIE

* marrakchiwafa02@gmail.com

Introduction-Objectif :

Evaluer les aspects épidémio-cliniques du zona et les risque encourus chez les malades diabétiques.

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective portant sur tous les malades hospitalisés pour zona durant la période (2000-2015). Les malades étaient répartis en deux groupes : groupe A pour les sujets diabétiques et groupe B pour les sujets non diabétiques.

Résultats :

On avait colligé 116 malades, répartis en 27 (23,3%) du groupe A et 89 (76,7%) du groupe B. L’âge et le sexe étaient comparables dans les deux groupes. Le début de la symptomatologie était brutal dans la majorité des cas (89% vs 95,5%, p=0,351). Quatorze malades (52%) du group A et 33 (37,1%) du groupe B avaient des prodromes algiques (p=0,171). Le tableau clinique était dominé par l’éruption vésiculeuse dans les deux groupes (100% vs 97,8%, p=1,000), associée à des lésions pustuleuses (52% vs 43,8%, p=0,463) et nécrotiques (11% vs 2,2%, p=0,082). La fièvre était objectivée dans un seul cas du groupe A (3,7%) et 11 cas (12,4%) du groupe B (P=0,29). Les complications (algies post zoostériennes/surinfection bactérienne) étaient notés dans 14 cas (63%) du groupe A et 45 cas (56,2%) du groupe B (p=0,692). Les malades diabétiques avaient présenté une insuffisance rénale à l’aciclovir dans trois cas (11%) contre cinq cas (5,8%) du groupe B (p=0,394).

Conclusion :

Notre étude a montré que le diabète n’est pas parmi les facteurs de risque de complication du zona et qu’il ne prédispose pas à l’insuffisance rénale en cas de traitement par aciclovir.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.