H. Ougnou*a (Dr), A. Soufiania (Dr), F. Elhattaba (Dr), R. Fellata (Pr), H. Benjellouna (Pr)

a CHU Ibn Sina, Rabat, MAROC

* ougnou.hind@gmail.com

Introduction : le rétrécissement aortique calcifié (RAC) est une maladie active qui partage les mêmes facteurs de risque de l’athérosclérose. Des études ont montré qu’une insulino-résistance jour un rôle important dans la minéralisation de la valve aortique et la progression du degré de sténose.

Matériel et méthode: il s’agit d’une étude rétrospective sur les RAC présentant un diabète type 2 réalisée dans le service de cardiologie A au CHU IBN SINA de Rabat. Les patients sont répartis en 2 groupes : groupe A des diabétiques avec RAC (n =20) et groupe B des RAC non diabétiques (n=85).

Résultats: l’âge moyen est de 55 ans dans le groupe A et 57 ans dans le groupe B. 53% des patients étaient sous insuline. L’HTA est associé dans 47% et 29% et la dyslipidémie dans 15% et 12% dans le groupe A et B respectivement. L’exploration échocardiographique a montré des valves aortiques remaniées et calcifiées avec une surface moyenne de 0.67 et 0.74 cm2 et un gradient trans-aortique moyen 62 et 56mmhg dans les groupe A et B respectivement. Comparés aux patients non diabétiques, nos patients étaient plus jeunes, ont plus de facteurs de risque, et le RAC était plus serré. Les suites post opératoires ont étaient marqués par un déséquilibre glycémique chez la plupart des diabétiques.

Conclusion: nos résultats confirment la forte implication du diabète dans la progression du rétrécissement aortique. Mais jusqu’à nos jours, il n y‘a aucun traitement pharmacologique qui a prouvé son efficacité dans sa progression notamment les statines.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.