N. Rbiai*a (Dr), H. Latrecha (Pr)

a centre hospitalier universitaire Mohamed VI, Oujda, MAROC

* najwarbiai@gmail.com

Introduction : l’HI définie par une TSH isolément augmentée, constitue une situation fréquente dont les conséquences cliniques sont difficiles à évaluer et dont la PEC demeure discutable.

Objectifs : Etudier les répercussions clinico-biologiques de l’HI afin de rationaliser les dosages biologiques et le traitement substitutif.

Méthodologie : Etude prospective ayant débuté en 2016 au service d’endocrinologie CHU Mohammed VI Oujda.

Résultats : Il s’agissait de 6 patientes, d’âge moyen de 42,16 ans, le mode de découverte était un goitre chez trois patientes, un RSP chez une patiente, incidentale dans un cas et lors d’un suivi d’une chirurgie thyroïdienne dans un cas. La moyenne de TSH est 10,55 mU/l, la moyenne de FT4 est 9,79 pmol/l, des AC anti TPO positifs dans quatre cas. Une discrète élévation des concentrations du CT et de LDL a été notée chez deux patientes. L’échographie avait objectivé un goitre homogène dans un cas, un nodule isolé dans deux cas et un goitre hétérogène dans un cas. L’ECG était normal chez toutes les patientes, avec à l’ETT une HVG chez une patiente. Une surveillance clinico-biologique était indiquée chez toutes les patientes et le recours aux traitements substitutifs était conditionné par la présence d’un taux de TSH supérieur à 10 mU/l, des AC anti TPO positifs ainsi que la perturbation du bilan lipidique.

Discussion et conclusion :

L’hypothyroïdie infraclinique peut être à l’origine des répercussions cardiaques et biologiques réversibles par un traitement substitutif.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.