A. Lachkhem*a (Dr), N. Djoudia (Dr), M. Bensaleha (Pr), Y. Aribia (Dr), S. Ouldkabliaa (Pr)

a hospitalier, Alger, ALGÉRIE

* lch.aicha@yahoo.fr

Le ganglioneurome est une tumeur bénigne rare de l’enfant et de l’adulte jeune, localisé au niveau de la glande surrénale (20%), le long de la chaîne sympathique et particulièrement au niveau du médiastin postérieur (40%) et du rétropéritoine (30%).Le ganglioneurome pose un problème diagnostic positif et thérapeutique.

Nous rapportons le cas du patient M.A âgé de 25ans sans antécédents particuliers hospitalisé en endocrinologie pour complément d’exploration et prise en charge d’un incidentalome surrénalien, découvert lors de l’exploration d’une gastrite récidivante, la TDM abdominale objectait une masse de 41.7x27.2mm présentant des zones de nécroses en son sein d’une densité spontanée élevée de 23UH et un wash out absolu =15% et relatif =7.5%. L’examen clinique retrouve un patient en état général conservé, normotendu avec un amaigrissement de 5 kg en 2mois sans signes d’hypersecretion cathécholaminergique, minéralocorticoide ni glucocorticoide et sans signes cliniques de localisation secondaire . Les dosages biologiques retrouvaient une kaliémie correcte, les métanephrines urinaires revenus négatifs, un freinage minute positif, la 17OHP et SDHEA étaient modérément élevés nous orientant vers le diagnostic d’un corticosurrénalome.Le patient a bénéficié d’une exérèse totale de la masse avec une étude anatomopathologique concluant à un ganglioneurome avec composante blastique minime.

Conclusion : Bien que bénin ; le ganglioneurome peut présenter des aspects malins notamment scanographiques et biologiques pouvant induire en erreur le clinicien, de ce fait l’histologie reste l’examen de choix pour poser le diagnostic.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.