CO-041

P. Biscarrat*a (M.), L. Amazitb (Dr), M. Ayrouta (M.), N. Binarta (Dr), J. Youngc (Pr), A. Manteld (Dr), J. Bouliganda (Dr)

a INSERM UMRS 1185 FACULTE DE MEDECINE PARIS SUD, Le Kremlin Bicetre, FRANCE ; b INSTITUT BIOMEDICAL BICETRE UMS32, Le Kremlin Bicetre, FRANCE ; c SERVICE D'ENDOCRINOLOGIE ET DES MALADIES DE LA REPRODUCTION HOPITAUX UNIVERSITAIRES PARIS SUD APHP, Le Kremlin Bicetre, FRANCE ; d SERVICE DE GENETIQUE MOLECULAIRE, PHARMACOGENETIQUE, HORMONOLOGIE HOPITAUX UNIVERSITAIRES PARIS SUD APHP, Le Kremlin Bicetre, FRANCE

* paul.biscarrat@hotmail.fr

Contexte : La surcharge en fer/hémochromatose (SF/H) est une étiologie de déficit gonadotrope acquis avec résistance in vivo à la GnRH. L’objectif de cette étude était de comprendre les mécanismes cellulaires et moléculaires de résistance à la GnRH.

Méthode : Nous avons étudié la surcharge en fer et ses conséquences sur la signalisation de la GnRH dans la lignée de cellules gonadotropes murines LβT2. Les conséquences de l’accumulation de fer et le stress oxydatif sont étudiés par microscopie automatisée à haut débit (HTM), par sonde fluorescente (DCFDA), gènes rapporteurs spécifiques et mesure quantitative par RT qPCR des transcrits Nqo1 et Fth1. Concernant la signalisation GnRH, l’activation transcriptionnelle des sous unités bêta des gonadotrophines fut étudiée par test luciférase, western-blot de ERK1/2 et quantification des transcrits de Egr1, Lhb et Fshb.

Résultats : Après culture des cellules LβT2 dans un milieu enrichi en fer pendant 72h, l’analyse par HTM a montré une rapide et forte accumulation intracellulaire de fer montrant la pertinence du modèle LβT2. L'accumulation de fer a eu comme conséquence une stimulation transcriptionnelle des gènes Fth1 et Nqo1, médiée par le facteur de transcription Nrf2. Cette activation perdure plusieurs jours après arrêt du traitement. Nous rapportons sur ce modèle de LβT2 après 48h de repos les conséquences de la surcharge en fer sur la signalisation intracellulaire de la GnRH et la transcription des sous-unités des gonadotrophines.

Conclusion : Cette étude apporte des éléments nouveaux sur la modulation de la signalisation intracellulaire de la GnRH dans le contexte de SF/H.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.