E. Khamla*a (Mlle), D. Ben Sellema (Dr)

a Université de Tunis El Manar, Faculté de Médecine de Tunis, Tunis, TUNISIE

* khemlaemna@gmail.com

Objectif

Les carcinomes neuroendocrines (CNE) de l’intestin grêle et du côlon sont rares. Ils représentent moins de 1 % des tumeurs malignes.

L’objectif de ce travail est de montrer l’apport de la scintigraphie des récepteurs de la somatostatine (SRS) dans la prise en charge des carcinomes neuroendocrines de l’intestin grêle et du colon.

Patients et méthodes

Vingt patients (8 hommes, 12 femmes) âgés de 51,79 ± 16,71 ans (16 à 87 ans) ont bénéficie au total de 22 SRS. La tumeur primitive siégeait au niveau du grêle dans 11 cas, du rectum dans 4 cas et de l’appendice dans 5 cas.

Résultats

Dans le bilan d’extension pré-opératoire, la SRS n’avait pas détecté de métastases dans deux cas. Elle était négative dans deux cas.

Dans le bilan d’extension post-opératoire, la SRS trouvait des métastases hépatiques et ganglionnaires dans deux cas et des métastases osseuses dans un cas. Elle était négative dans six cas.

Dans le bilan de suivi, la SRS objectivait des métastases hépatiques et ganglionnaires dans trois cas, n’avait pas détecté de métastases dans un cas et était négative dans deux cas.

Dans la recherche de récidive, la SRS était négative dans deux cas et objectivait des métastases hépatiques et ganglionnaires dans un cas

Discussion

La SRS couplée à la TDM joue un rôle primordial dans la localisation de la tumeur primitive, dans le bilan d'extension locorégionale et à distance et dans le suivi après un traitement.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.