CO-060

C. Sonigo*a (Dr), S. Salenaveb (Dr), S. Trabadoc (Dr), S. Brailly-Tabartd (Dr), H. Brye (Dr), I. Beauf (Dr), M. Grynbergg (Pr), N. Binartf (Dr), J. Youngh (Pr)

a Inserm U1185, Univ Paris-Sud, Université Paris Saclay, 94276 Le Kremlin Bicêtre, France; Service de Médecine de la Reproduction et de Préservation de la fertilité, Hopital Jean-Verdier, 931240 Bondy, France, Le Kremlin Bicetre, FRANCE ; b Service d'Endocrinologie de la Reproduction, Hopital Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre, FRANCE ; c Inserm U1185, Univ Paris-Sud, Université Paris Saclay, 94276 Le Kremlin Bicêtre, France; Service d'hormonologie et de génétique moléculaire, Hôpital Bicêtre, France, Le Kremlin Bicetre, FRANCE ; d Inserm U1185, Univ Paris-Sud, Université Paris Saclay, 94276 Le Kremlin Bicêtre, France; Service d'hormonologie et de génétique moléculaire, Hôpital Bicêtre, France, Le Kremlin Bicêtre, FRANCE ; e Service d'Endocrinologie de la Reproduction, Hopital Bicêtre, Le Kremlin Bicetre, FRANCE ; f Inserm U1185, Univ Paris-Sud, Université Paris Saclay, Le Kremlin Bicetre, FRANCE ; g Service de Médecine de la Reproduction et de Préservation de la fertilité, Hopital Jean-Verdier, Bondy, FRANCE ; h Inserm U1185, Univ Paris-Sud, Université Paris Saclay ; Service d'Endocrinologie de la Reproduction, Hopital Bicêtre, Le Kremlin Bicetre, FRANCE

* charlotte.sonigo@gmail.com

Contexte : L'AMH et l'inhibine B (IB) sont produites par les cellules de la granulosa. Leur régulation par les gonadotrophines et les stéroïdes sexuels est controversée. Chez les femmes HPRL, le déficit en gonadotrophines est moins profond que chez les femmes HP.

Objectif : Comparer l'AMH et l'IB chez des patientes jeunes HPRL ou HP. Evaluer chez les HP la réponse ovarienne à la FSH recombinante (FSHr).

Patientes et Méthodes: 41 femmes pré-ménopausées HPRL et 20 avec un HP furent comparées à 35 femmes contrôles évaluées en phase folliculaire précoce (C-PFP). Des femmes HP ont été traitées par FSHr (150 UI/Jx12 jours).

Résultats: Les FSH/LH sériques étaient similaires chez les C-PFP et les HPRL mais très diminuées chez les HP. Par rapport aux C-PFP, l'IB et l’estradiol étaient abaissées chez les femmes HPRL et effondrés chez les HP. L'AMH moyenne était similaire chez les HPRL et les contrôles mais significativement diminuées chez les femmes HP (31,0±3,6 et 33,1±2,7 vs 17,2±3,5pmol/L; p <0,05). Sous FSHr l'IB et l'AMH sérique ont augmenté alors que la testostérone et l'estradiol restaient effondrés.

Conclusion : Les taux normaux d'AMH chez les femmes HPRL sont liés à un déficit partiel en gonadotrophines. La diminution importante du taux d'IB et d’AMH chez les femmes HP renforce l’hypothèse de la régulation de la sécrétion d'AMH et d'IB par la FSH. Chez les HP l'augmentation de l'IB et de l'AMH sous FSHr mais non des stéroïdes sexuels, montre que les stéroïdes n'ont qu'un rôle marginal dans la stimulation des peptides ovariens.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.