S. Bellouk*a (Dr), S. El Aziza (Pr), A. Chadlia (Pr)

a Service d'Endocrinologie et Maladies Métaboliques-CHU Ibn Rochd- Laboratoire Neurosciences et Santé Mentale., Casablanca, MAROC

* bellouksakina@gmail.com

Introduction :L’hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles, est souvent retrouvé chez les patients diabétiques type 1(DT1) en décompensation cétosique. Notre objectif : déterminer la prévalence de l’hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles chez les DT1 en cétose, sa valeur prédictive positive concernant l’infection et la corrélation de cette hyperleucocytose à la gravité du tableau.

Matériels et Méthodes : Etude transversale descriptive allant de janvier 2006 à aout 2015, incluant tous les DT1 admis en décompensation cétosique, ayant bénéficié d’un bilan infectieux et ne présentant aucun signe clinique en faveur d’une infection.

Résultats : 237 patients inclus, d’âge moyen de 25 ans .59,4% des patients avaient une hyperleucocytose dont 35% étaient majeures. 37,4% des patients étaient admis en premier dans un tableau d’acidocétose .trente patients avec hyperleucocytose avaient une infection latente s : une valeur prédictive positive de 20%.La spécificité du marqueur est médiocre même pour des hyperleucocytoses majeures. Deux des patients sans hyperleucocytose avaient une infection latente .La sensibilité à la présence d’infection est de 92%. Le contrôle de la numération formule sanguine , réalisé chez 59% des patients non infectés, a montré une normalisation des blancs dans 100% des cas et ce à partir de 48 heures de traitement.

Conclusion : l’hyperleucocytose est un marqueur d’infection qui manque de spécificité et de sensibilité, même pour les hyperleucocytoses majeures .

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.