BM. Mihaia (Dr), C. Mihaia (Dr), C. Cijevschi-Prelipceana (Pr), ED. Grigorescua (Dr), A. Onofriescua (Dr), CM. Lacatusu*a (Dr)

a Université de Médecine et Pharmacie “Grigore T. Popa”, Iasi, ROUMANIE

* cmlacatusu@yahoo.co.uk

Objectif: L’apport de l’inflammation chronique dans la genèse de la néphropathie diabétique est controversée dans le diabète sucré type 1 (DS1), ce qui nous a déterminé d’analyser ses relations aux paramètres caractérisant la fonction rénale dans un groupe de patients avec DS1 du comte de Iasi, Roumanie (DFG).

Patients et méthodes: Evaluation transversale effectuée sur 168 patients avec diabète type 1 (40,7±12,1 ans, 58,9% hommes), sans autres pathologies générant d’inflammation, auxquels le consentement éclairé préalable à toutes manœuvres a été collecté dans tous les cas et les valeurs de la protéine C-réactive de haute sensibilité (PCRhs), du rapport albumine-créatinine (RAC), du débit de filtration glomérulaire (DFG) et de HOMA-IR ont été analyses.

Résultats: La microalbuminurie et la macroalbuminurie étaient présentes dans 28%, respectivement 8,9% des cas; 64,9%, 28% et respectivement 7,1% des patients avaient le DFG>90 ml/min, entre 60-90 ml/min et entre 30-60 ml/min. La PCRhs présentait des valeurs anormales dans 48,5%, 57,4% et respectivement 73,3% des patients avec normoalbuminurie, microalbuminurie et macroalbuminurie (p<0,05 entre les trois catégories) et dans 48,1%, 50% et respectivement 72,7% des patients avec le DFG>90 ml/min, entre 60-90 ml/min et entre 30-60 ml/min (p<0,05 également). Les ajustements par indices anthropométriques, HOMA-IR ou la présence de l’athérosclérose n’ont pas effacés ces résultats.

Discussion: L’inflammation chronique, estimée ici par la PCRhs, semble affecter plus fréquemment les stades plus avancées d’atteinte rénale dans nos patients avec DS1 et pose la question des valences anti-inflammatoires que les thérapies protectrices rénales doivent inclure pour un meilleur effet.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.