A. Sellema (Dr), K. Limama (Dr), S. Mahjoubi*a (Dr), W. Elajmia (Dr), H. Hatema (Pr)

a Service de Médecine Nucléaire - Hôpital Militaire de Tunis, Tunis, TUNISIE

* sellem_ali@yahoo.fr

Introduction

Le diagnostic positif de l'hyperparathyroïdie primaire (HPP) est biologique. Les techniques actuelles d'iamgerie, par échographie et scintigraphie au MIBI, permettent de localiser un adénome unique dans la majorité des cas. L'objectif de notre étude est d'évaluer l'apport de la scintigraphie au MIBI et de l'échographie dans le diagnostic topographique de l'HPP.

Patients et méthodes

Il s'agit d'une étude rétrospective incluant 100 patients présentant une HPP et ayant bénéficié d'une échographie cervicale et d'une scintigraphie parathyroïdienne au MIBI.

Résultats

Il s'agit de 100 patients avec une nette prédominance féminine (85%), d'âge moyen 60 ans (extrêmes allant de 28 à 80 ans).

Ils présentent une HPP prouvée biologiquement avec un taux de PTH moyen de 365 pg/ml (45 - 4150 pg/ml).

On constate une concordance entre l'échographie et la scintigraphie dans la localisation de la parthyroïde hyperfonctionnelle dans 43% des cas, une corrélation négative dans 37% des cas et l'absence de localisation par les 2 méthodes dans 20% des cas. Dans 26 % des cas, la scintigraphie au MIBI a mis en évidence une image d'adénome parathyroïdien alors que l'échographie était normale. On note également que 30% de ces malades présentent une pathologie nodulaire de la thyoïde

Conclusion

La scintigraphie au MIBI est plus sensible que l'échographie dans la localisation de la parathyroïde hyperfonctionnelle. Dans la mesure où les examens de localisation sont positifs et concordants, une approche chirurgicale mini-invasive est aujourd'hui préconisée en première intention.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.