S. Hammami*a (Dr), R. Chaabab (Dr), B. Kaldounb (Dr), F. Maatougc (Dr), M. Hammamib (Pr)

a CHU F Bourguiba, service de médecine interne, Université de Monastir, Monastir, TUNISIE ; b Faculté de Médecine lab R Nutrition humaine et pathologie métabolique, Université de Monastir, Monastir, TUNISIE ; c CHU F Bourguiba Monastir, service de cardiologie , Université de Monastir, Monastir, TUNISIE

* sonia.hammami@fmm.rnu.tn

Introduction

Le poisson est présenté aujourd’hui comme un aliment santé capable de nous protéger de plusieurs maladies cardio-vasculaires. Sa consommation est associée à une amélioration du profil lipidique.

Objectif

Etudier l'effet de la consommation des poissons dans l amélioration du profil lipidique chez les diabétiques de type 2

Patients et méthodes

Etude prospective de 200 diabétiques de type 2, âgé de 38 à 68 ans, ne prenant pas d’hypolipémiants. Cette population a été divisée en deux groupes selon la fréquence de consommation de poisson GLF (<4 fois /s), et GHF (<= à 4 fois/s)

Résultats :

Chez la totalité de la population on note une diminution du taux des triglycérides avec l’augmentation du nombre de consommation de poisson par semaine (p=0.02). L’effet de la consommation des poissons sur le profil lipidique était plus remarquable chez le sexe féminin aussi bien pour les TG (p=0.01) que pour l’apoB (p=0.05). la baisse des taux des TG et de l’apoB était plus significative chez la femme ménopausée et chez la personne âgée de plus que 65 ans.

Conclusion :

La baisse des TG et l’amélioration du profil lipidique pourrait s’expliquer par l’effet des acides gras poly-insaturés, ayant pour origine les poissons, sur les enzymes des microsomes hépatiques. La consommation des poissons parait plus bénéfique chez les sujets âgés.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.