N. Chevalier*a (Pr), L. Meneghinib (Dr), E. Jaeckelc (Dr), L. Leiterd (Dr), I. Lingvaye (Dr), J. Harveyf (Dr), K. Begtrupg (Mme), K. Chandaranah (M.), T. Vilsboli (Pr)

a CHU Nice, Nice, FRANCE ; b University of Texas Southwestern Medical Center, Dalkas, Tx, ÉTATS-UNIS ; c Hannover Medical School, Hannover, ALLEMAGNE ; d University of Toronto, Toronto,on, ÉTATS-UNIS ; e UT Southwestern Medical Center and parkland Health, Dallas, Tx, ÉTATS-UNIS ; f Bangor University, Wrexham, ROYAUME-UNI ; g Novo Nordisk A/S, Soborg, DANEMARK ; h NovoNordisk A/S, Soborg, DANEMARK ; i Gentofte Hospital, Hellerup, DANEMARK

* narb@novnordisk.com

Objectifs : Le développement d’associations insuline basale/analogues du GLP-1 permet de reconsidérer le positionnement des analogues du GLP- 1 dans le traitement du diabète de type 2 (DT2). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une association fixe insuline degludec-Liraglutide (IDegLira) vs. titration optimisée d’une insulinothérapie basale par glargine U100 (IGlar) chez des patients DT2 sous IGlar insuffisamment contrôlés.

Patients et méthodes : Analyse post hoc de l’étude DUALV menée chez 557 patients DT2 sous 20 à 50 U/jour d’IGlar, randomisés 1 :1 entre titration forcée et association IDegLira initiée à 16 DU/jour (16 UI IDeg ; 0,58 mg Lira) avec une cible de glycémie à jeun : 4.0-5.0 mmol/l.

Résultats : Quelle que soit la dose initiale d’IGlar (20 à 50 U/jour), le recours à l’association IDegLira conditionne une diminution d’HbA1c significativement plus importante et s’accompagne, en comparaison à IGlar, d’une épargne insulinique, d’une réduction pondérale et d’une diminution de fréquence d’hypoglycémies (p<0,05). Les glycémies à jeun sont similaires dans les deux bras de l’étude et le switch vers IDegLira, même avec une plus faible dose d’insuline basale, ne s’est pas traduit par une élévation des glycémies à jeun ni de sorties d’étude pour hyperglycémie dans les 8 premières semaines d’étude.

Discussion : L’association IDegLira permet donc d’obtenir un meilleur contrôle glycémique, une réduction pondérale et une moindre fréquence d’hypoglycémies, tout en réduisant les doses d’insuline utilisée, chez des patients DT2 déjà insulino-traités. Ceci confirme l’intérêt des analogues du GLP-1, y compris après avoir débuter une insulinothérapie basale

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :

Etude financée par Novonordisk