L. Balaire*a (Mme), C. Marsota (Mme), M. Moreta (Dr), L. Groisnea (Dr), S. Villar-Fimbela (Dr), A. Villarda (Dr), A. Lecusa (Dr), C. Caussya (Dr), C. Langranda (Dr), S. Charrierea (Dr), P. Moulina (Pr)

a Fédération d’endocrinologie, diabétologie, maladies métaboliques et nutrition. Hôpital Cardiologique Louis Pradel, Lyon, FRANCE

* laetitia.balaire@gmail.com

Introduction :

Nous avons évalué la valeur ajoutée du score calcique coronarien (CAC) sur l’estimation du risque cardiovasculaire (RCV) des diabétiques de type 2 (DT2) en le comparant à des scores de risque.

Méthodes :

A partir d’une cohorte de 709 DT2 ayant bénéficié d’un CAC entre 2015 et 2016, une étude rétrospective a été conduite en tirant au sort 3 groupes de 50 patients : « groupe CAC = 0 », « groupe CAC intermédiaire » et « groupe CAC > 300 ». L’évaluation du RCV des patients à 10 ans a été réalisée avec 2 scores de risques : Qrisk (QR) et Advance Risk Engine (ARE) conduisant à les classer en 3 catégories : « risque absolu faible » (RAF) score < 10%, « risque intermédiaire » (RAI) score entre 10- 20% et « risque élevé » (RAE) score > 20%.

Résultats :

Les 3 groupes diffèrent en termes de durée d’évolution du diabète (p=0,001), de traitement par insuline (p=0,019) et de rétinopathie (p=0,014). Lorsqu’on compare CAC et QR, 34% des patients à RAE sont reclassés en RAF/RAI et 26,3% en RAF/RAI sont reclassés en RAE (p=0,378). Lorsqu’on compare CAC et ARE, 26,2% des patients à RAF sont reclassés en RAE et 20,4% en RAE sont reclassés en RAF (p=0,018).

Conclusion :

Le CAC permet de reclasser efficacement le RCV des DT2, comparé aux scores de risque classiques. Un suivi prospectif de la cohorte va être initié.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.