M. Masmoudi*a (Dr), M. Hasnaouia (Dr), B. Zantourb (Dr), R. Guizania (Dr), K. Mighria (Dr), N. Drissa (Pr)

a service ORL et CCF, Mahdia, TUNISIE ; b service endocrinologie, Mahdia, TUNISIE

* m_masmoudi@yahoo.fr

Introduction :

L’hyperparathyroïdie secondaire(HPS) est fréquente. L’échographie cervicale et la scintigraphie parathyroïdienne occupent une place prépondérante en préoppératoire.

Le but de ce travail est de comparer l’apport de ces deux modalités d’imagerie dans la prise en charge chirurgicale de l’hyperparathyroïdie de l’insuffisant rénal.

Matériel et méthodes : une étude rétrospective à propos de 58 cas d’HPS colligés au service d’ORL de Mahdia entre 2001-2016.

Résultats : trente cinq hommes et 23 femmes. L’âge moyen était 43 ans (15-78 ans).Tous nos patients avaient une insuffisance rénale au stade d’hémodialyse.Le taux moyen de PTH était de 1700 ng/l (450-20000 ng/l) avec un taux moyen de calcémie de 2.5 mmol/l (2-3mmol/l).

Les 2 examens étaient concordants dans 46.5 % des cas. La scintigraphie était supérieure dans 53.4 % des cas, l’échographie était négative dans 34 cas et 7 cas ou la scintigraphie a objectivé une hyperplasie double alors que l’échographie n’a détecté qu’une seule glande hyperplasique. L’échographie était plus sensible en cas d’hyperplasie dans 12 cas.

La sensibilité de la scintigraphie après corrélation histo-chirurgicale était de 96,5 %, largement supérieure à celle de l’échographie 42,1 %. La spécificité des deux techniques était de 100 %. La sensibilité de la scintigraphie varie en fonction du siège des glandes parathyroïdes (54,4% pour les PTHs supérieures contre 79% pour les PTHs inférieures)

Conclusion : La scintigraphie parathyroïdienne est un examen spéci?que de sensibilité bonne. Elle occupe une place importante dans le diagnostic et la localisation des glandes surnuméraires et ectopiques.Bien que l'echographie est moins sensible elle serait utile pour une meilleure localisation des PTHs

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.