I. Rezgani*a (Dr), I. Meddeba (Dr), I. Yeddeasa (Dr), I. Slima (Dr), A. Mhiria (Pr), MF. Ben Slimènea (Pr)

a Service de Médecine Nucléaire de l'Institut Salah Azaiez, Tunis, TUNISIE

* imen1988tn@yahoo.fr

Objectif

L’hyperthyroïdie est une endocrinopathie fréquente. L’IRAthérapie est devenue le traitement de choix de plus en plus utilisé en première intention. Le but de cette étude est de comparer l’efficacité de cette alternative pour le traitement de la maladie de Basedow (MB) et du nodule thyroïdien toxique (NTT).

Méthodes

Il s’agissait d’une étude rétrospective ayant inclus 78 patients : 39 suivis pour MB (groupe1) et 39 ayant un NTT (groupe2), tous traités par Iode131 entre 2014 et 2016. Un bilan biologique (FT4, TSH) a été fait avant la cure, puis à 3 et à 6 mois. L’activité d’iode administrée était forfaitaire.

Résultats

La moyenne d’âge et de la durée d’évolution de l’hyperthyroïdie étaient respectivement de 44,34±11,62 ans et de 19,7±22,3 mois pour le groupe1 et de 59,5±15,9 ans et 13,3±22,5 mois pour le groupe2.

La moyenne de la dose de l’iode administrée était respectivement de 14,56±2,71mCi et de 18,44+2,18mCi au cours de la MB et du NTT.

A six mois, pour le groupe 1, le passage en eu/hypothyroïdie était obtenu chez 79,5% patients, sept malades ont nécessité 2 cures et un seul en a nécessité 3, alors que pour le groupe 2 ce taux de réussite était de 94,9% et seulement 2 malades ont nécessité une seconde cure.

Conclusion

L’IRAthérapie a démontré son efficacité pour le traitement des hyperthyroïdies diffuses et nodulaires avec une bonne tolérance et peu d’effets secondaires. Elle constitue une alternative thérapeutique raisonnable surtout en cas de contre-indication à la chirurgie.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.