M. Marre*a (Pr), A. Bouzidib (Dr), L. Hegedüsc (Dr), SS. Shermand (Dr), RM. Tuttlee (Dr), M. Kriegbaum Skjødtf (Dr), SR. Søren Rasmusseng (Dr), JDK. Julie Derving Karsbøl4h (Dr), G. Danielsi (Dr)

a Hôpital Bichat-Claude Bernard, and INSERM U1138, Paris, France, Paris, FRANCE ; b Novo Nordisk Pharmaceutiques, La Défense, FRANCE ; c Department of Endocrinology, Odense University Hospital, Odense, Danemark, Odense, DANEMARK ; d Department of Endocrine Neoplasia, The University of Texas M.D. Anderson Cancer Center, Houston, Texas, Etats-Unis, Houston, DANEMARK ; e 3Endocrinology Service, Memorial Sloan Kettering Cancer Center, 1275 York Avenue, New York, NY 100, Etats-Unis, New York, ÉTATS-UNIS ; f Novo Nordisk A/S, Søborg, Danemark;, Søborg, DANEMARK ; g Novo Nordisk A/S, Danemark;, Søborg, DANEMARK ; h Novo Nordisk A/S, Danemark;, Søborg, DANEMARK ; i 5Thyroid Unit, Cancer Center and Department of Medicine, Mass General Hospital, Boston, Massachusetts, Etats-Unis, Boston, ÉTATS-UNIS

* marre.michel@gmail.com

Objectifs : à ce jour, il n’existe pas de données montrant une stimulation de la libération de calcitonine par le liraglutide chez l’homme. Cette analyse secondaire de l’étude LEADER s’est intéressée aux variations à long terme des taux de calcitonine chez des patients recevant liraglutide versus placebo.

Patients et méthodes : 9340 patients diabétiques de type 2, à haut risque cardio-vasculaires ont été randomisés pour recevoir le liraglutide ou un placebo avec un suivi allant jusqu’à 5 ans. L’évolution des taux de calcitonine au cours de l’étude, les limites de détection, l’hyperplasie des cellules C et la survenue de carcinome médullaire de la thyroïde (CMT) ont été étudiés.

Résultats : à 36 mois, les concentrations moyennes de calcitonine sont comparables entre les bras liraglutide et placebo qu’il s’agisse des hommes (ratio estimé de traitement - RET : 1,03 ; IC 95 % = 1,00 ; 1,06 ; p=0,068) ou des femmes (RET : 1,00 ; IC 95 % = 0,97 ; 1,02 ; p=0,671). Le pourcentage de patients ayant présenté des concentrations au dessus des valeurs limites de la normale en cours d’étude est également comparable entre les deux bras, qu’il s’agisse des hommes (respectivement 24,6 % versus 23,0 %) ou des femmes (5,4 % versus 4,5 %). Aucun cas d’hyperplasie des cellules C ou de CMT n’a été rapporté chez les patients du bras liraglutide.

Discussion : ces résultats ne montrent pas de différence en termes de taux de calcitonine entre les traitements ni de survenue de cancers à cellules C dans le groupe liraglutide.

L’auteur a déclaré le(s) conflit(s) d’intérêt suivant(s) :

Cette étude a été initiée et financée par le laboratoire Novo Nordisk