N. Zouaria (Dr), M. Tfifhaa (Dr), A. Marzouka (Dr), S. Maboruka (Dr), Y. Hasni El Abed*a (Dr), H. Ajmia (Dr), S. Hassaypuna (Dr), J. Chemlia (Dr), S. Abrouga (Dr)

a Hopital sahloul, Sousse, TUNISIE

* y.hasni@gmail.com

Objectif : étudier l'intêret des analogues d’insuline sur l’équilibre du diabète insulinodépendant (DID) de l’enfant tunisien.

Patients et méthodes: il s'agit d'une étude descriptive rétrospective de janvier 2006 à décembre 2015 au sein de l’unité de diabétologie pédiatrique. tous les enfants (âge de moins de 18ans) présantant un DID ont été inclus. Les données cliniques et biologiques ont été réunies notamment l'homéostasie glycémique.

Toutes les données ont été saisies et analysées à l’aide du logiciel SPSS 18.0. L’analyse a été basée sur les tests t de Student et de Chi-2.

Résultats

Nous avons colligé 34 patients dont 57% de garçons. L’âge moyen lors du passage du traitement classique (insuline humaine) vers les analogues d’insuline est 10,9 ans avec une ancienneté moyenne de la maladie de 3,7 ans (extrêmes : 1 à 12 ans).

La glycémie à jeun moyenne était 11,11mmol/l quand les patients étaient sous insuline humaine. Elle a significativement baissé à 9,62 mmol/l après introduction des analogues (p=0,024).

La diminution de la glycémie post prandiale moyenne était non significative (p=0,573).

Le nombre moyen d’accidents hypoglycémiques paran avait significativement diminué de 4,03 sous insuline humaine à 2,36 sous analogues (p= 0,006).

L’HBA1c annuelle moyenne est passé de 9,62 % (recul moyen de 2,33 ans) sous insuline humaine à 10,09 % sous analogues (p=0,709).

Le nombre moyen d’hospitalisation des patients a baissé (p=0,001) après introduction des analogues.

Conclusion :

Les analogues d’insuline permettent de diminuer la glycémie à jeun, le nombre d’hypoglycémies surtout graves, mais n’améliorent pas obligatoirement l’équilibre glycémique qui reste tributaire de plusieurs facteurs.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.