FZ. El Bouazzaoui*a (Dr), G. Elmgharia (Pr), N. El Ansaria (Pr)

a Service d’Endocrinologie Diabétologie Maladies Métaboliques et Nutrition Laboratoire PCIM, FMPM, Université Cadi Ayyad. . CHU Mohamed VI, Marrakech, MAROC

* fz.elbouazzaoui@gmail.com

Introduction: Les adénomes à prolactine représentent le type le plus fréquent d’adénome hypophysaire. Leur diagnostic est bien codifié. Leur gravité dépend de la taille tumorale. L’objectif de notre travail est de décrire le profil clinique, paraclinique et évolutif des adénomes à prolactine.

Matériel et Méthodes : étude épidémiologique prospective transversale ayant portée sur 72 cas de prolactinomes suivis au service d’endocrinologie à Marrakech sur une période de 5 ans de 2013 jusqu’au 2018.

Résultats : il s’agit de 72 cas de prolactinomes, avec une moyenne d’âge de 38 ans (15- 65 ans). Une prédominance féminine avec un Sex-ratio (H/F) de 0,38. Selon la taille de l’adénome nous avons 22 cas de micropralctinome et 50 cas de macroprolactinome soit 30 % et 70% respectivement. Le délai entre le début de la symptomatologie et la consultation est en moyenne de 2,6 ans. Le mode de révélation était la galactorrhée-aménorrhée chez 60 % des femmes, les troubles sexuels chez 42 % des hommes. La taille moyenne de l’adénome est de 24,7 mm (3-70 mm). Le taux moyen de la prolactinémie à la découverte de l’adénome est de 1070 ng/ml (11,4-10000 ng/ml). Dans 66 % des cas le traitement était uniquement médical et 33 % ont eu recours à la chirurgie. L’évolution hormono-radiologique était favorable dans plus de 50% des cas.

Discussion et conclusion : L’exploration hormonale et radiologique permet d’orienter la prise en charge ainsi que le suivi des prolactinomes. A noté la nécessité d’une collaboration multidisciplinaire « Endocrinologie, Neurochirurgie, biologie, Anatomo-pathologie ».

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.