S. Belhabib*a (Dr), I. Bennisb (Dr), S. Bensaoudb (Dr), M. Tboudaa (Dr), A. Fekkara (Dr), F. Zouaidiaa (Pr), K. Znatia (Pr), A. Jahida (Pr), Z. Bernoussia (Pr)

a Service d'anatomie et cytologie pathologique. Centre hospitalier universitaire Ibn Sina. Faculté de médecine et de pharmacie. Université Mohamed V, Rabat, MAROC ; b Service d'endocrinologie. Centre hospitalier universitaire Ibn Sina. Faculté de médecine et de pharmacie. Université Mohamed V, Rabat, MAROC

* salwabelhabib@gmail.com

Introduction: L’échinococcose est une parasitose largement répandue dans les pays méditerranéens, la localisation pelvigénitale chez la femme est une des plus rares

Observation : Femme de 32 ans qui consulte pour des douleurs pelviennes et une stérilité secondaire. L’échographie et la TDM concluaient à des masses kystiques cloisonnés latéro-utérine gauche probablement maligne et des kystes hydatiques au niveau du foie. Une salpingectomie gauche était réalisée avec une résection des kystes hépatiques. L’examen histologique concluait à des kystes hydatiques tubaires et hépatiques, l’évolution se fait par une récidive des kystes hépatique après un an malgré le traitement antiparasitaire instauré.

Discussion: Le kyste hydatique tubaire est une localisation exceptionnelle. La contamination est habituellement secondaire à la rupture intra-abdominale d’un kyste hépatique ou splénique. Les formes primaires, hématogènes, sont rares. Le diagnostic repose sur les données de l’interrogatoire, de l’échographie et la sérologie. Le traitement est chirurgical, dépend du volume, du siège et des rapports des kystes.

Référence :

Baba A, Chaib A, Khairi H, Keskes J, Hidar M. Profil épidémiologigue de l’hydatidose pelvienne à propos de 15 cas. J Gynecol Obstet Biol Reprod 1990;20:657-60

Achour, W. Daaloul, S. Ben Hamouda, B. Bouguerra, R. Sfar. Kyste hydatique tubaire unilatéral : à propos d’un cas. Gynécologie Obstétrique & Fertilité-2010;42:123-25.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.