CO-34

M. Puerto*a (Dr), A. Abdellahia (Dr), S. Leboulleuxa (Dr), L. Tselikasa (Dr), J. Hadouxa (Dr), T. Debaerea (Pr), A. Berdeloua (Dr), F. Deschampsa (Dr), E. Baudina (Dr)

a Institut Gustave Roussy, Villejuif, FRANCE

* marie.puerto@gmail.com

Objectif : Evaluer rétrospectivement l’efficacité de la chimio-embolisation intra-artérielle hépatique (CHEH) chez les patients avec corticosurrénalome (CS) et métastases hépatiques < 3 cm.

Matériel et méthodes : Neuf patients (9.5%), sur 95 dossiers de patients CS traités par CHEH entre 1998 et 2017, présentaient des métastases hépatiques progressives inférieures à 3 cm, et ont été sélectionnés. La réponse au traitement a été évaluées selon les critères RECIST, après ciblage de l’ensemble des métastases hépatiques. Les critères étudiés étaient la survie sans progression hépatique et la survie totale.

Résultats : Les neuf patients présentaient un CS opéré du primitif. Le traitement antérieur comportait mitotane +/- chimiothérapie. Le nombre moyen de métastases hépatiques par patient était 7.4 (+/- 6.7), la taille moyenne de la plus grande métastase 23.8 (+/- 7.3) mm. Pour obtenir un ciblage initial de l'ensemble des métastases, deux sessions de CHEH au moins ont été nécessaires chez six patients. Trois mois après le traitement initial il existait une réponse complète hépatique chez trois patients, une réponse objective chez quatre patients, une progression chez deux patients. Quatre patients ont été retraités par la suite. La survie sans progression hépatique était de 24.9 (+/- 49.4) mois et la survie totale de 47.9 (+/- 67.9) mois. Deux patients sont en réponse complète très prolongée > 10 ans.

Conclusion : La CHEH est à l’origine de rémissions complètes hépatiques, de survies sans progression hépatique et de survie totale prolongées, dans les métastases < 3 cm des CS, et doit être envisagée en première ligne.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.