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F. Jaziri*a (Mme), S. Kamouna (Mlle), A. Kefia (Mme), R. Aoudiaa (Mme), M. Elleucha (Mme), M. Mahfoudhia (Mme), S. Turkia (M.), K. Ben Abdelghania (Mme), T. Ben Abdallaha (M.)

a Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE

* fatima.jaziri@yahoo.fr

Introduction

Les tumeurs hypophysaires sont le plus souvent de localisation antéhypophysaire, l’atteinte de la posthypophyse étant plus rarement observée. Les tumeurs atteignant la posthypophyse les plus fréquemment rapportées sont à type de craniopharyngiomes ou de tumeurs gliales. Nous rapportons le cas d’une patiente ayant une insuffisance antéhypophysaire secondaire à un kyste de la posthypophyse.

Observation

Femme âgée de 27 ans sans antécédents pathologiques notables qui a consulté pour une fièvre et une asthénie évoluant depuis 2mois. Elle a rapporté une spanioménorrhée depuis 5 mois. L’exploration hormonale montrait un taux bas abaissé des hormones suivantes : cortisolémie à 40nmol/l, ACTH à 7 pg/ml, LH à 1,96 Mu/ml, FSH à 3mU/ml, TSH à 0,2micro UI/ml. L’IRM hypophysaire montrait la présence d’un kyste siégeant au niveau de la posthypophyse exerçant une compression sur l’antéhypophyse qui est de morphologie et de signal normaux, la tige pituitaire était médiane et se rehausse normalement et il n’existait pas d’anomalies hypothalamique. Ainsi, il s’agissait d’une insuffisance antéhypophysaire secondaire à la compression par un kyste de la posthypophyse. L’évolution sous traitement hormonal substitutif, était marquée initialement par la diminution de la fréquence des accès fébriles puis une disparition complète de la fièvre au bout de deux mois du traitement.

Discussion :

Nous relevons deux particularités dans cette observation : la première est la localisation atypique de la lésion kystique au niveau de la posthypophyse et la deuxième est la révélation de cette dernière par une insuffisance antéhypophysaire.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.