Y. Hasni*a (Dr), W. Bayaa (Dr), S. Chermittia (Dr), A. Ben Abdelkarima (Dr), M. Kacema (Pr), M. Chadlia (Pr), A. Maaroufia (Pr), K. Acha (Pr)

a Service Endocrinologie, CHU Farhat Hached, Faculté de médecine Ibn Jazzar, Sousse, TUNISIE

* y.hasni@gmail.com

Introduction :

Dans l'approche diagnostique des enfants de petite taille, la maladie cœliaque doit être exclue par la recherche des anticorps spécifiques, bien que les sujets ne présentent aucun symptôme gastro-intestinal. Néanmoins, il faut rester vigilant vis-à-vis d’un réel déficit somatotrope dans le cadre d’une poly-endocrinopathie auto-immune

Matériels et méthodes :

Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive portant sur les dossiers des enfants suivis pour retard de croissance (RC) et chez qui on a porté le diagnostic de déficit en hormone de croissance (GH) et de maladie cœliaque (MC).

Résultats :

Nous avons colligé 5 enfants dont 4 garçons et une fille, ayant un âge moyen de 13 ans avec des extrêmes allant de 7 à 15 ans, présentant un RC qui était sévère dans 3 cas, plus de -3DS. Devant l’absence de gain statural après 6 moins de régime sans gluten, un déficit en GH était suspecté et confirmé par des épreuves d’hypoglycémie insulinique et glucagon-avlocardyl. Le déficit en GH était partiel dans 4 cas et total dans 1 cas. Il était idiopathique dans tous les cas. Un traitement substitutif a été initié permettant un gain statural moyen de 1.2DS±2DS de à la première année.

Conclusion :

La prévalence de l’association maladie cœliaque et DGH est estimée à 0,02 à 0,26% selon les séries. La GH, l’IGF1 et l’IGFBP3 sont diminué chez les malades atteins de maladie céliaque en régime libre. Cette diminution se corrige après régime sans gluten. Le mécanisme de cette association est encore non expliqué.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.