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H. Bergaoui*a (Dr), A. Korbia (Dr), I. Ghaddabb (Dr)

a gynecologue, Monastir, TUNISIE ; b gynecologue, M, TUNISIE

* bergaouihayfa@yahoo.com

Introduction :

La dystrophie ovarienne ou syndrome des ovaires polykystiques est une affection fréquente touchant 5 à 20% des femmes à l´age de procréer. Ce syndrome associe par définition une dysovulation et une hyperandrogénie à des critères échographiques.

Dans 20% à 50% des cas, le syndrome des ovaires polykystiques est associe à des troubles métaboliques en rapport avec une insulinorésistance. La prévalence de l’obésité est augmentée. Le SOPK est associé à un risque accru de survenue d’un diabète de type 2 et de pathologies cardiovasculaires.

Matériels et méthodes :

C´est une étude rétrospective à propos de 40 cas colligés dans la consultation externe de gynécologie obstétrique de la maternité de Monastir sur une période de trois ans.

Le SOPK a été retenu devant la présence de 2 critères sur 3 :

Oligo- et/ou anovulation, hyperandrogénie clinique et/ou biologique, aspect échographique d’OPK, et exclusion des autres étiologies : hyperplasie congénitale des surrénales, tumeurs androgénosécrétantes, syndrome de Cushing

Le syndrome métabolique a été retenu devant la présence d´au moins 3 critères

Conclusion :

Le SOPK entraîne des répercussions aussi bien sur l’axe gonadotrope qu’au niveau métabolique et vasculaire. Il représente l’un des troubles hormonaux les plus fréquents chez la femme. Le diagnostic de SOPK est difficile à établir en raison de l’hétérogénéité des symptômes et de leur variabilité dans le temps.

La prise en charge médicale concerne non seulement l’hirsutisme et l’infertilité mais également les risques à long terme, associés à l’insulinorésistance.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.