Résumé

P322

La comorbidité endocrinienne et la dépendance chez le sujet âgé

Pr S. HAMMAMIa, Mlle A. JEBALIa, Mlle G. GHARSALLAHa, Mlle R. BOUZGARROUa, Mme H. BEN AICHAa

a Service de Médecine Interne, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir

Introduction :

L’évaluation de la comorbidité des sujets âgés est une étape importante pour une meilleure prise en charge pour un «vieillissement réussi ».

Patients et méthodes :

L’étude a porté sur l’ensemble des personnes vivant dans un centre de protection. Notre population comprenait 39 hommes et 23 femmes avec un sexe ratio à 0.58. L’âge moyen était de 76 ± 7.7 ans. La grille AGGIR (Autonomie Gérontologique Groupe Iso Ressources) répartit la population en deux groupes  : G1 dépendants et G2 autonomes.

 Le score de CIRS-G (Cumulative Illness Rating Scale) évalue la comorbidité.

Le MNA test (Mini Nutritional Assessement test)  apprécie les risques de dénutrition.

Résultats :

Notre étude a montré 37% (N=23) de dépendance (G1) et 63% (N=39) d’autonomie (G2). La moyenne de CIRSG était à 9.91.

Environ 34% des résidents présentaient une atteinte de gravité intermédiaire et étaient  66.6%des hommes et  43.4% des femmes. Et 66%des résidents en étaient indemnes.

L’étude a montré que 27.4% des résidents étaient diabétiques dont 52.9% étaient des femmes.

Un pourcentage de 34.8% des sujets dépendants G1 étaient diabétiques.

Les atteintes endocriniennes n’étaient pas significativement liées à la survenue de dépendance (p=0.31).

Le test MNA a montré que 38.7% des résidents présentaient une possibilité de malnutrition.

La possibilité de malnutrition ne représentait pas un facteur de risque de perte d’autonomie dans notre étude (p>0.05).

Conclusion :

L'évaluation de la comorbidité a un intérêt pronostique, ainsi que sur le plan économique, elle permet d’anticiper les complications responsables d’hospitalisations et de coûts importants.

 

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