Résumé

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Association ostéoporose endocrine et ostéodystrophie rénale chez un diabétique âgé : un vrai défi de prise en charge

Dr H. EL JADIa, Dr AA. GUERBOUBa, Dr A. MEFTAHa, Dr A. MOUMENa, Dr A. EL MASMOUDIa, Dr J. ISSOUANIa, Dr S. CHAKDOUFIa, Dr K. BAKKALI GHAZOUANIa, Dr S. ELMOUSSAOUIa, Pr G. BELMEJDOUBa

a service d'endocrinologie, hôpital militaire d'instruction mohamed V, Rabat

 Introduction :

 Les patients âgés de plus de 65 ans ont un risque important de fracture ostéoporotique. Après l’âge de 50 ans, 13 à 22 % des hommes seront victimes d’au moins une fracture ostéoporotique. Ce risque augmente nettement quand cette ostéoporose est endocrine, chez un diabétique âgé en insuffisance rénale chronique (IRC).

 Observation :

Patient de 71 ans, ayant une HTA et une dyslipidémie sous traitement. Il est diabétique sous insuline compliqué de rétinopathie et de néphropathie diabétiques au stade d’IRC et suivi pour macroadénome hypophysaire ayant comme retentissement endocrânien : hémianopsie bitemporale, endocrinien : insuffisance thyréotrope et gonadotrope.

Une densité minérale osseuse (DMO), après 5 ans d’hypogonadisme et de L-thyroxine,  a révélé une ostéoporose (T score -4 au col fémoral)

Serait ce l'association de l'ostéodystrophie rénale-ostéporose endocrine-ostéo-arthropathies nerveuses du diabètique? Quelle prise en charge?

Discussion :

-Les procédures diagnostiques sont difficiles à appliquer chez le sujet âgé fragile : contrairement à la population générale la relation entre la DMO et le risque de fracture est beaucoup moins nette chez le patient avec une IRC. Aussi, La DMO n'apporte pas d’éléments d’orientation diagnostique en faveur d’une hyperparathyroidie secondaire, d’un os adynamique ou d’une  ostéomalacie dont les traitements restent très différents.

-les troubles visuels liés à l’adénome, le risque d’ypoglycémie, les hypotenseurs et l’âge avancé  augmentent le risque de chute.

 -Les bisphosphonates, traitement de référence du sujet âgé, restent difficile à gérer chez un patient polypathologique. La correction vitaminocalcique, l’éducation et la prévention de chute peut être la seule alternative.

 

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