Résumé

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Rôle de l’hyperactivité sympathique dans le syndrome métabolique : à propos de deux cas

Dr AA. GUERBOUBa, Dr H. EL JADIa, Dr A. MEFTAHa, Dr A. MOUMENa, Dr S. MOUSSAOUIa, Pr G. BELMEJDOUBa

a HOPITAL MILITAIRE D'INSTRUCTION MILITAIRE MOHAMMED V, RABAT

La responsabilité d’un dysfonctionnement sympathique dans la genèse ou l’aggravation des désordres cardiovasculaires et/ou métaboliques est actuellement retenue. En effet, une corrélation significative entre hyperactivité sympathique et différents paramètres définissant le syndrome métabolique a été prouvée.   

Observation 1 : Patient de 42 ans, ayant comme antécédents, une corticothérapie prolongée, une anémie sévère sur rectorragies, qui présente depuis 2007, une tachycardie avec dyspnée sans amélioration sous traitement symptomatique. L’examen clinique retrouve un IMC à 30,19 kg/m² et un tour de taille à 98 cm, une hypertension artérielle à 165/100 mmHg. 

Observation 2 : Patiente de 54 ans, ayant comme antécédents une dyslipidémie, suivie pour acouphènes et vertiges depuis 02 ans, chez qui l’examen trouve un BMI à 31.24 kg/m2 , un tour de taille à 90 cm et une TA à 155 / 85 mmHg.

Un bilan étiologique complet réalisé dans les 2 cas qui a retrouvé une hypertriglycéridémie, une baisse du taux du HDLc et une hyperactivité sympathique à l’exploration du système nerveux autonome. Un traitement à base de veinotoniques a été instauré en première intention associé un inhibiteur calcique et au phénobarbital 10 mg.

Il est impératif de suivre ces patients car ils présentent 4 paramètres sur 5 définissant le syndrome métabolique. Ils nécessitent une surveillance stricte pour prévenir et dépister la survenue d’un diabète.

 En conclusion, Il est souhaitable d’explorer le système nerveux autonome dans le cadre du bilan étiologique d’un syndrome métabolique de façon générale ou d’une hypertension artérielle et du diabète type 2 en particulier. 

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