Résumé

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Association Hyperparathyroïdie primaire – déficit en vitamine D : quel impact osseux ?

Dr H. EL JADIa, Dr AA. GUERBOUBa, Dr A. MEFTAHa, Dr A. MOUMENa, Dr S. SELLAYa, Dr N. BELMRHARa, Dr A. EL MASMOUDIa, Dr Z. ALHOUARIa, Dr S. ELMOUSSAOUIa, Pr G. BELMEJDOUBa

a service d'endocrinologie, hôpital militaire d'instruction mohamed V, Rabat

Introduction

L’hyperparathyroïdie primaire (HPP), asymptomatique dans 80 % des cas, contribue à une baisse de la masse osseuse. Sa fréquence chez la femme, notamment après la ménopause fait s’interroger sur l’intérêt du dosage de la vitamine D dont le déficit favorise aussi la raréfaction et la fragilité osseuses. 

 L'objectif est de préciser l’impact du déficit en vitamine D sur le bilan  osseux .

 Méthodes

Etude rétrospective comportant 11 cas d'HPP avec un déficit en vitamine D.

Le retentissement osseux est évalué  par des radiographies standards et une ostéodensitométrie (DMO)

 Résultats

Le bilan osseux révèle : 36,5 % des patientes ont une ostéopénie, 54,5% une ostéporose et 9 %  une DMO normale. On  constate que plus le taux de vitamine D est bas, plus le T score diminuait avec une atteinte osseuse radiologique plus marquée.

 Discussion et conclusion

La déminéralisation osseuse est plus sévère chez les patients déficitaires en vitamine D avec plus de risque de fractures pathologiques, comme en témoigne  la mesure de la DMO.

Certes notre étude ne comporte qu’un nombre limité de patients, avec des disparités de comportement alimentaire et d’ensoleillement. Cependant l’enquête montre que la fréquence du déficit en vitamine D apparaît importante dans l’HPP. Le dosage de 25 OH vitamine D est à envisager chez tous les  patients suspects ou atteints d’HPP. En cas de déficit, une correction prudente doit être mise en place. Elle diminue la perte de masse osseuse impliquée dans le risque fracturaire, sans doute aussi la gravité de l’hypocalcémie après chirurgie parathyroïdienne.

 

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