Résumé

P567

Co-morbidités associés au syndrome de Cushing

Dr M. AKROUTa, Dr B. BEN NASRa, Dr F. MNIFa, Dr N. WADHÈNEa, Dr N. CHARFIa, Pr M. ABIDa

a Service d'Endocrinologie et Diabétologie CHU Hèdi Chaker, Sfax, Tunisie, Sfax

Introduction :

Le syndrome de Cushing regroupe l’ensemble des manifestations cliniques induites par une exposition chronique à un excès endogène de glucocorticoïdes. Non traité, il induit une augmentation significative de la morbi-mortalité. Le but de notre travail est de préciser les complications associées au syndrome de cushing.

Patients et méthodes :

Etude rétrospective portant sur 82 cas de syndrome de cushing colligés dans le service d’endocrinologie de CHU Hédi Chaker Sfax Tunisie entre 1997 et 2013.

Résultats :

L’âge moyen de nos patients était de 42.9 ans avec un sex ratio (F/H) de 3.3. L’IMC moyen était de  31.2 kg/m² avec  une obésité dans 43 cas (52.44%). Une répartition androïde des graisses était présente dans 78% des cas. Une HTA a été noté dans 50 cas (61%).

42 patients avaient un diabète (51.2% des cas) et 18 malades (22%) présentaient une intolérance au glucose. On avait noté une dyslipidémie chez 59 patients (71.9 %). L’ostéoporose et l’ostéopénie ont été retrouvées chez respectivement  20 et 7 patients. 7 patients (8.53%) avaient  présenté une complication thromboembolique au cours de l’évolution du syndrome de cushing.

 Les  complications  infectieuses étaient présentes chez  29 patients dont 18 avaient des infections mycosiques. Les troubles psychiques étaient présents dans 9 cas (11%), en particulier l’anxiété, la dépression, le délire et l’accès maniaque.

Conclusion :

La précocité du diagnostic d’un syndrome de Cushing est déterminante, l’évolution spontanée étant marquée par une surmortalité et une morbidité importante notamment cardiovasculaire.

Un traitement efficace et précoce permet de prévenir ces complications. 

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