Résumé

AT-002

Traitement pratique de l’ostéoporose en endocrinologie

C. Cormier*a (Mme)

a Hôpital Cochin, Paris, FRANCE

* catherine.cormier@aphp.fr

La prise en charge de l’ostéoporose en endocrinologie repose des outils d’évaluation du risque de fracture. L’ostéodensitométrie (DMO) est bien validée. Les autres outils sont les radiographies du rachis pour identifier des fractures vertébrales. La longueur du col, les ultrasons, le scanner, l’IRM sont des outils de recherche non applicables en routine. Par contre, le Trabecular Bone Score (TBS), index de quantification des variations de niveaux de gris en DMO est utilisable en routine Les marqueurs du remodelage osseux (MO) sont une aide à la décision thérapeutique bien qu’ils ne soient pas réellement indépendants de la DMO et des facteurs cliniques. Récemment se sont développés des outils composites de prédiction des fractures sur une période de 10 ans, en particulier, le score de FRAX. Après cette évaluation, la première étape devant la découverte d’une ostéoporose est d’écarter des causes secondaires qui bénéficieront d’un traitement spécifique de chaque pathologie. Ce sont outre les signes cliniques, les explorations biologiques avec une mesure des paramètres phosphocalciques et des hormones calciotropes, qui sont utiles pour écarter des endocrinopathies et des anomalies métaboliques. Les MO orienteront vers certaines endocrinopathies et leur normalité sans aucune anomalie clinique ou biologique chez un sujet jeune fera retenir le diagnostic d’ostéopathie constitutionnelle. En post-ménopauses on discutera les traitements dans 3 situations la fracture sévère, la fracture non sévère avec des facteurs de risque d’ostéoporose et de chute et une DMO inférieure à -3 T-score et enfin des DMO supérieures à -3 pour lesquelles on s’aidera du score de FRAX.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.