Résumé

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L’hypercalcémie humorale maligne dans le cancer du sein : à propos de deux cas

C. Elmh'Adi*a (Dr), M. Toreisa (Dr), I. Elalamia (Dr), L. Aalaouia (Dr), T. Mahfouda (Dr), MR. Khmamouchea (Dr), H. Errihanib (Pr), M. Ichoua (Pr)

a service d’oncologie médicale, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Rabat, MAROC ; b service d’oncologie médicale, institut national d’oncologie, Rabat., Rabat, MAROC

* dr.choukrielmhadi@hotmail.com

Introduction :

L’hypercalcémie au cours de l’évolution des cancers peut traduire l’expression d’une hypersécrétion de PTH-related peptide (PTH-rp). A travers deux observations nous illustrons la possibilité d’ ’hypercalcémie humorale maligne(HHM) au cours du cancer du sein.

Observations :

Le premier cas concerne une femme de 52 ans, admise pour asthénie, crampes musculaires, vertiges, vomissements et hyperpigmentation cutanée. La calcémie corrigée est de 173mg?ml.

Le deuxième cas concerne une femme de 44 ans, suivie pour carcinome du sein droit traité par chirurgie et chimiothérapie ,et qui a présenté lors de la radiothérapie une asthénie, des rachialgies, une diarrhée et des signes neurosensorielles .la calcémie corrigée était de 120mg?ml.Le taux de PTH est effondré chez les deux patientes ,le 1,25-(OH)2 vitamine D3 est normal chez la première patiente et peu élevé chez la deuxième.

Apres réhydratation abondante et biphosphonates, l’exploration trouve un cancer du sein chez la première et une rechute pariétale chez la deuxième synonyme d’une poursuite évolutive. La TDM TAP et la scintigraphie osseuse ont montrées dans les deux cas des métastases hépatiques sans métastases osseuses.

Après une monochimiothérapie, la première patiente avait une régression des signes cliniques et normalisation de la calcémie.la deuxième a présenté une progression avec une hypercalcémie réfractaire malgré une bichimiothérapie.

Discussion :

La survenue de l’HHM est rare au cours des néoplasies mammaires, elle peut être révélatrice ou renoncer une rechute ou une poursuite évolutive. Son traitement est à la fois symptomatique et spécifique. Le pronostic est défavorable avec une survie médiane de trois mois.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

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