Résumé

P054

Macroadénomes à prolactine géants et invasifs

F. Hadj Kacem*a (Dr), M. Ammara (Dr), M. Akrouta (Dr), N. Charfia (Pr), M. Abida (Pr)

a Service d’endocrinologie et diabétologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE

* hadjkacemfaten@yahoo.fr

Introduction:

Les prolactinomes géants et invasifs « PGI » sont rares. Ils sont caractérisés par une taille tumorale > 40 mm et un taux élevé de prolactine >1000 ng/ ml. L’objectif de notre travail était de décrire les caractéristiques cliniques, biologiques, morphologiques et la prise en charge des « PGI ».

Matériels et méthodes:

Etude descriptive de 6 patients ayant un « PGI » hospitalisés au service d’Endocrinologie-Diabétologie de Sfax.

Résultats:

Tous nos patients étaient des hommes. L’âge moyen était de 40.3 ans (extrêmes:19 - 65 ans). Les PGI étaient découverts devant un syndrome tumoral hypophysaire dans 5 cas et une exophtalmie unilatérale dans 1 cas. La taille tumorale variait de 56 à 84 mm. La prolactinémie moyenne était de 151 313 ng/ml (extrêmes:1470 - 642 387ng/ml). Une insuffisance antéhypophysaire était retrouvée chez tous les patients. Elle portait sur l’axe thyréotrope dans 1 cas, corticotrope dans 4 cas et gonadotrope dans les 6 cas. L’axe somatotrope était intact dans tous les cas.

Un traitement médical par les agonistes dopaminergiques (AD) de première intention était adopté pour tous les patients. Une chirurgie hypophysaire a été pratiquée chez un seul patient devant une apoplexie pituitaire et aggravation de l’atteinte visuelle. L’évolution était marquée par l’amélioration de la symptomatologie clinique et la diminution de la prolactinémie ainsi que la taille tumorale pour tous nos patients, qui prenaient encore les AD.

Conclusion:

Les « PGI » est une entité rare. Malgré leur agressivité locorégionale ils répondent, en général, favorablement au traitement médical.

L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt.

afficher le poster